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Association : VENTS LIBRES SUR NOS COLLINES.
Activité : Défense de l'environnement
No de parution : 20050048
Département (Région) : 26 - Drôme (RHONE-ALPES)
Courriel : ventsdescollines@laposte.net
  Date de la déclaration : 7 novembre 2005.
 Pour ceux qui veulent en savoir plus

sur Espeluche:

http://www.genea26provence.com/droite133.html

 

Photo Vue du ciel!!:

http://city.zorgloob.com/?ville=9478&lib=ESPELUCHE

Météo du coin

Prévisions:

http://www.tv5.org/TV5Site/meteo/meteo-ville-76-537.htm

 

 

 

 

 

 

Copyright Michelin 2004

 

 

 

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26 janvier 2006 4 26 /01 /janvier /2006 15:02

cliquez sur le lien ci dessous

puis a la page qui s'affiche:

"chateau contre moulins a vents"    vers la droite

 

http://www.lpc.france3.fr/dossiers/14935932-fr.php

 

"Bilan mitigé a st Crepin"

http://www.lpc.france3.fr/dossiers/14937212-fr.php

 

 

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26 janvier 2006 4 26 /01 /janvier /2006 10:22
 
 
                                               L'EMPHYTEOSE ET LES EOLIENNES
publié par A. Bruguier Pdt de la Fédération Vent de colère le 21/01/06
(source patrimoine de France Janvier 2006)

------->cliquer ici pour télécharger ce document sous forme de fichier word (120k)
LES ORGANISATIONS D'EXPLOITANTS AGRICOLES CONTESTENT LES BAUX EMPHYTEOTIQUES PROPOSES PAR LES PROMOTEURS D'EOLIENNES :

Les Sociétés qui exploitent les éoliennes ont des soucis. Déjà le 5 Avril dernier, la Cour Administrative d'Appel de Lyon, saisie d'un appel contre un jugement du Tribunal Administratif de Clermont-Ferrand, a poursuivi les avancées jurisprudentielles déjà constatées à Douai. La Juridiction Lyonnaise a décidé que les Permis de Construire de plusieurs éoliennes étaient divisibles.
Elle a fait application de la notion d'erreur manifeste d'appréciation an matière de sécurité au regard de l'article R 111 - 2 du Code de l'Urbanisme lorsque des maisons d'habitation sont trop proches. Bref, la doctrine jurisprudentielle se développe et s'affirme.
LES PROBLEMES FINANCIERS ET DE MONTAGES JURIDIQUES QUI SE DESSINENT :

Pour implanter une éolienne, il faut de l'argent que l'on demande à un banquier lorsqu'on n'a pas de fonds propres. Le banquier veut des garanties. Que lui donner puisque le terrain reste au propriétaire ? Les exploitants d'éoliennes et les banques ont donc imaginé de faire signer aux propriétaires des baux emphytéotiques. Essentiellement parce qu'une emphytéose, c'est-à-dire un contrat de très longue durée, est un droit réel d'après le Code Civil. On peut donc l'hypothéquer. Tout cela est bel et bon mais pour que le contrat de bail constitue pour le locataire un vrai droit réel sur lequel on peut asseoir une vrai hypothèque, il faut que la jurisprudence de la Cour de Cassation en la matière, soit respectée. Cette jurisprudence n'a pas changé depuis un Arrêt de la troisième Chambre Civile du 16 Avril 1970. Les critères sont les suivants : … " Une faible redevance versée au Bailleur qui, en compensation, devient propriétaire à l'expiration du bail des constructions édifiées sans indemnité ".
UNE FORTE REDEVANCE :
Or, la plupart des contrats qui courent la France prévoient une forte redevance pour le Bailleur et le démontage de l'installation à la fin du Bail. Ces contrats comme l'a souligné récemment la Fédération des Syndicats d'Exploitants Agricoles, sont tous requalifiables en d'autres types de contrat. Jusqu'à présent, du côté des banquiers et des exploitants éoliens, on fait semblant de ne pas voir une réalité juridique indéfendable. En effet, si les contrats sont requalifiés il n'y a plus de droit réel et donc plus d'hypothèques. Les banques n'ont plus de garanties et se trouvent finalement en infraction avec les règles Européennes qui exigent d'elles un ratio de liquidité appuyé sur un quota hypothécaire, lequel doit permettre une vraie concurrence entre elles.
Voilà un beau château de cartes…..Il ne manque plus qu'un coup de Vent….

Source : Patrimoine de France
N° 16 - Janvier 2006
Foulques Montfrand
Vent de Colère ! - FEDERATION NATIONALE
Président : Alain BRUGUIER Chemin des Cadenèdes 30330 SAINT LAURENT LA VERNEDE
www.ventdecolere.org
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26 janvier 2006 4 26 /01 /janvier /2006 09:10
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26 janvier 2006 4 26 /01 /janvier /2006 09:07
Article mis en ligne le 25 janvier 2006 - 07h27
SOCIÉTÉ
La foudre frappe les éoliennes
Difficile à croire au premier abord. Pourtant, les témoignages spontanés et non concertés émanant de plusieurs riverains de chemin Lacaisse se recoupent. Samedi, vers 18 h, certains déclarent avoir vu des boules de feu se former au sommet des mâts pointés vers le ciel des éoliennes, d’autres évoquent d’impressionnantes décharges électriques ayant endommagé leurs appareils électroménagers.

Les hélices des 23 éoliennes sont à terre mais une partie des mâts métalliques sont pointés vers le ciel. Et les riverains du chemin Lacaisse, dont les maisons sont alignées parallèlement au champ d’éoliennes, s’estiment “victimes du phénomène induit de ces imposantes tiges métalliques, hautes d’une quinzaine de mètres chacune et qui attirent la foudre en faisant fonction de paratonnerre en puissance. D’autant que les mâts, distants de 60m d’intervalle, sont alignés sur une bande de 2,3 km”. Depuis le domicile de Dany Gonthier, on a une large vue d’ensemble sur ce champ d’éoliennes de Sainte-Rose tant décrié, sur les pentes du Piton Balmann.
LA PEUR DE SA VIE
Le père de famille raconte ce qu’il a vécu samedi soir : “J’ai vu des éclairs et des étincelles qui semblaient converger au sommet d’un mât pour constituer ensuite une sorte de boule de lumière en forme de huit. Le phénomène s’est produit trois ou quatre fois de suite sur plusieurs mâts, en prenant à chaque fois la direction du sens descendant vers la mer. Je suis rentré pour débrancher mes appareils électriques car nous avons déjà connu la triste expérience d’un premier orage du même genre qui a endommagé notre ordinateur en octobre”. Pris de peur, Dany Gonthier a quitté son domicile samedi pour se réfugier chez des amis. Jean-Erick et Odile Boyer habitent plus bas : “Il était exactement 18 h 15. Pas de grosses pluies. Il farinait un peu mais les tonnerres grondaient fort. Tout à coup, une boule de feu est tombée dans la cour, sectionnant le tronc de bananier puis dans la salle de jeux, juste derrière mon fils qui jouait au billard avec des amis. Tous les fusibles ont grillé, le compteur a disjoncté mais quelques appareils ont été quand même endommagés. La foudre a aussi frappé un poteau de ligne téléphonique dont le boîtier a volé en éclats. L’électricité et le téléphone étaient coupés pendant des heures. Nous avions dû annuler la soirée pizza prévue pour les jeunes car tout le monde était paniqué”. Mme Bénard, elle aussi, a eu la peur de sa vie : “Déjà j’ai une phobie de l’orage. Débrancher les appareils était devenu un réflexe chez moi. Les tonnerres étaient de plus en plus menaçants. J’ai alors pris ma voiture et je suis partie. Arrivée au niveau de la RN2, j’ai vu des espèces d’étincelles et de décharges faisant des zig zag sur les poteaux et glissant le long des fils électriques ainsi qu’au-dessus de l’antenne de la station de Radio Est (ndlr : où le standard aurait été endommagé)”. Les Ponambalom n’ont pas été épargnés. “Nous avons tout débranché mais au moment fort de l’orage, des étincelles étaient toujours visibles au niveau des prises électriques. Notre live-box a grillé”. Il en était de même pour Bertrand Turpin qui “n’a pas eu le temps de tout débrancher”. La liste des matériels endommagés est importante : modem d’ordinateur, filtre ADSL, réfrigérateur... Chez d’autres familles, c’est la télé qui était “bousillée” suite à l’orage. Les Técher, qui sont un peu éloignés du champ d’éoliennes pour leur part, déclarent n’avoir subi aucun dégât. “Nous avons juste aperçu de loin les éclairs”. Bref, les témoignages recueillis dans chaque foyer convergent parfaitement : l’heure, la description des “boules de feu”, les dégâts qu’elles ont occasionnés sur les matériels électroménagers... Ils sont aussi unanimes à dire que “les orages n’étaient jamais aussi violents à Sainte-Rose avant”. Et de conclure : “Ces phénomènes sont forcément liés à la présence du parc éolien”.
PLAINTE CONTRE X
À croire que même couchées, les éoliennes font du tort aux habitants du chemin Lacaisse qui n’ont eu de cesse de dénoncer d’autres gênes depuis début 2005, date d’installation des éoliennes : bruits, érosion entraînant des dégradations des champs de canne avoisinant... Ces dernières ayant fait l’objet d’une plainte contre X. L’affaire qui devrait passer devant le tribunal demain, 26 janvier, sera reportée au 6 février. Les riverains regroupés au sein de l’association de défense de l’environnement de la Réunion (Ader) demandent aujourd’hui la remise en état du site, par la voix de son président Dominique Ponambalom : “Nous attendons toujours les résultats d’une étude d’impact menée par l’organisme Gamba Acoustic, qui devaient être rendus depuis juillet de l’année dernière. Nous pensons que les promoteurs du projet de Siif Énergies devenu Énergies Nouvelles sont déjà en possession de ces résultats qui ne leur sont pas favorables, car dépassant sûrement le seuil de bruit autorisé. Ils attendent que la société (ndlr : Vergnet) qui leur a vendu les éoliennes, apporte les améliorations nécessaires pour camoufler les bruits des appareils. Mais le courant ne passe plus entre les deux sociétés. Il ne reste plus aujourd’hui qu’à remettre le site en son état initial. En plus de la pollution visuelle qu’il représente, le cimetière de ferrailles que nous avons là, constitue non seulement une gêne considérable pour les terres agricoles mais aussi un réel danger pour les riverains en raison de cet effet paratonnerre”. À bon entendeur.
Pana Reeve
-  Remise en état obligatoire selon le Code général des mines Visiblement prête à enterrer définitivement le projet éolien, l’Ader parle déjà de “cimetière de ferrailles” et de “friches industrielles” même si l’on n’est pas encore parvenu à cette extrémité. L’association évoque par ailleurs une note de la fédération nationale Vent de Colère à laquelle elle est affiliée : “Il est constant en France que les friches industrielles perdurent pendant des décennies au mépris des dispositions explicites du Code général des mines qui rendent obligatoires la remise du terrain dans son état primitif pour toute cessation d’exploitation industrielle (...). La remise en état du terrain doit concerner non seulement ce qui est visible (les éoliennes proprement dites) mais aussi ce qui est enfoui dans le sol comme les canalisations électriques et socles bétonnés pour les fondations”.
-  La foudre, second incident L’extrait d’un rapport technique du Conseil général des mines à Paris indique que “la foudre constitue la seconde cause des incidents dus aux éoliennes (ndlr : après la perte d’une pale, la première cause). Le mât lui-même, malgré ses protections, peut être foudroyé avec des conséquences en général sur tout le matériel électrique et être à l’origine d’un incendie”. Concernant les risques liés à l’incident, le même rapport précise que “la zone de risque de choc électrique résultant de l’action de la foudre se limite aux abords immédiats de l’éolienne”.
-  Examen au cas par cas chez EDF Les personnes ayant subi des dégâts au niveau de leurs appareils électriques sont invitées par EDF à leur adresser une lettre expliquant les problèmes qu’ils ont rencontrés. EDF promet de répondre à ses clients après avoir étudié le bien-fondé de chaque cas. Ceux qui sont assurés, pour leur part, doivent contacter leur compagnie.


- Vergnet joue au Ponce Pilate
Serge Borchiellini, directeur de Vergnet Océan Indien, ne veut apparemment plus entendre parler des éoliennes de Sainte-Rose : “Notre société n’a plus rien à voir là dedans. Nous avons vendu les éoliennes aux responsables du projets qui en sont aujourd’hui les propriétaires. Il faut vous adresser à la société Siff”. Vergnet ne se sentirait donc pas concerné par les études d’impact menées par Gamba Acoustic. Quant aux mâts en acier attirant la foudre, il répond : “Chaque éolienne est équipée d’un parafoudre”. Mais dans le cas d’espèce, le dispositif n’est pas opérationnel car les éoliennes sont à terre. Quant aux mâts pointés vers le ciel, M. Borchiellini fait savoir qu’ils ont exactement “la même composition que les autres pylônes d’EDF qu’on voit partout (en acier) et que si la foudre y est attirée, par l’effet paratonnerre évoqué, elle tombe sur les appareils et non dans les domiciles des riverains”. En tout cas, de mémoire de Sainte-Rosiens, “les familles déclarent n’avoir jamais connu d’orages aussi violents, accompagnés de tonnerre et de dégâts matériels, avant que les dames de fer ne soient installées”.
 
Imprimé via http://www.clicanoo.com
© 1998-2005, Journal de l'Ile de La Réunion
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24 janvier 2006 2 24 /01 /janvier /2006 11:29
SANTE, RISQUES ET QUALITE DE VIE A PROXIMITE DES INSTALLATIONS EOLIENNES
 
A quelle distance sont-elles trop près ?
Nina Pierpont, docteur en médecine (2005)
 
 
 
CHUTES
 
Une nacelle (générateur et boîte de vitesses) qui pèse jusqu’à 60 tonnes, au sommet d’une tour métallique de 80 mètres, équipée de pales de 40 mètres, constitue un risque significatif pour les personnes, le bétail, les bâtiments et la circulation, dans un rayon égal à la hauteur de la structure (120 mètres) et au-delà. En Allemagne, en 2003, au cours d’un vent violent, les freins d’une éolienne sont tombés en panne et les pales n’étaient plus contrôlées. Une pale a frappé la tour, et la nacelle toute entière est tombée de la tour. Les pales et d’autres pièces ont atterri jusqu’à 500 mètres de la base de la tour. (Il est à noter que toutes les éoliennes mentionnées dans cet article sont des éoliennes industrielles à trois pales, de type « face au vent ». Les éoliennes de type « sous le vent » ne sont plus construites depuis les années 80). Etant donné la date, cette éolienne était probablement plus petite que celles construites actuellement, et ne pouvait donc projeter des pièces aussi loin. Cette distance est presque identique aux calculs de projection de glace par des éoliennes équipées de pales de 30 mètres tournant à 20 tours/minute (512 mètres).
 
INCENDIES
 
La plupart des incendies d’éoliennes sont causés par la foudre, et sont alimentés par 1000 litres d’huile hydraulique dans la nacelle. Il est probable que combattre un tel incendie à 80 mètres (26 étages) soit impossible avec le matériel habituellement disponible. Par ailleurs, un incendie peut endommager les commandes de l’éolienne jusqu’à ce que l’appareillage de la nacelle soit réparé ou remplacé, ce qui la rend plus sujette encore aux types d’accidents décrits dans le paragraphe précédent.
 
FOUDRE ET SURTENSIONS
 
Les éoliennes causent elles-mêmes des irrégularités dans la fourniture de courant en fonction de la vitesse du vent. Sur le réseau, l’offre et la demande doivent toujours être en équilibre : il n’y a pas de stockage de l’électricité. Quand le vent tombe, il y a moins de puissance (panne partielle), jusqu’à ce qu’une centrale au charbon ou au gaz, placée à une certaine distance de la centrale éolienne, démarre pour accroître la production. Quand le vent souffle fort, il y a des surtensions. Des habitants qui vivent près d’une centrale éolienne à Meyersdale, PA, qui a démarré en décembre 2003, ont dû remplacer des éléments de cuisson et des petits appareils à cause de surtensions qui ont commencé à cette époque. Des habitants de Lincoln Township, WI, situés près d’une centrale éolienne, ont remarqué une augmentation des cas de foudre dans leur région, après la mise en route des éoliennes en juin 1999. Deux ordinateurs protégés par des parasurtenseurs et un téléviseur, se trouvant dans des habitations différentes, ont été foudroyés simultanément un soir lorsque la foudre a frappé une éolienne proche.
 
 
 
EFFET STROBOSCOPIQUE
 
Lorsqu’elles tournent en ayant le soleil derrière elles, les pales projettent des ombres mouvantes sur le paysage et les habitations, provoquant à l’intérieur un effet stroboscopique difficilement évitable. Certaines personnes perdent l’équilibre ou souffrent de nausées à la vue du mouvement. Comme pour le mal des transports ou le mal de mer, ceci est dû au fait que les trois organes de perception de la position (oreille interne, yeux et récepteurs musculaires et articulaires) sont en désaccord : les yeux perçoivent un mouvement, alors que les oreilles et les muscles ne le perçoivent pas. Les personnes ayant des antécédents personnels ou familiaux de migraine, ou de phénomènes associés comme le mal des transports ou le vertige, sont plus sensibles à ces effets. L’effet stroboscopique peut aussi provoquer des crises d’épilepsie. A Lincoln Township, WI, deux ans après l’installation, 33 % des personnes habitant entre 250 m et 400 m des éoliennes considéraient l’ombre des pales comme un problème, 40 % entre 400 m et 800 m, 18 % entre 800 m et 1,6 km, et 3 % entre 1,6 km et 3,2 km. (Echantillon de 230 personnes).
 
BRUIT
 
Dans la même étude de Lincoln Township en 2001, il apparaît que 44 % des personnes habitant entre 250 m et 400 m des éoliennes considéraient le bruit perçu depuis leur habitation comme gênant, 52 % entre 400 m et 800 m, 32 % entre 800 m et 1,6 km, et 4 % entre 1,6 km et 3,2 km. (Echantillon de 229 personnes). Dans certaines conditions, le bruit des éoliennes pouvait s’entendre jusqu’à plus de 3 km. Ces chiffres correspondent bien aux mesures effectuées par un ingénieur acousticien aux abords d’une installation plus récente de 30 MW et 17 éoliennes sur la frontière germano-néerlandaise, où les habitants situés à 500 m ou plus des éoliennes réagissaient fortement au bruit, et ceux situés jusqu’à 1900 m disaient être gênés. L’ingénieur a constaté que les niveaux de bruit mesurés étaient plus élevés que dans les exemples standard à cause des différences entre les caractéristiques diurnes et nocturnes du vent, et que la gêne était accrue selon la nature du bruit (impulsion, battements), cas constaté à une certaine distance des éoliennes (en l’occurrence 1500 m), mais pas juste en dessous. Ce bruit a été décrit comme « bruit de battement de faible hauteur ». Dans toutes les études, des bruits suffisants pour empêcher de dormir ou interrompre le sommeil, même fenêtres fermées, ont été constatés dans des habitations proches de centrales éoliennes. Le son à basse fréquence (10 à 200 Hz), circule plus loin, traverse les murs et contourne les obstacles à cause de sa longueur d’onde. Les sons dans la gamme de 25 à 150 Hz ont des longueurs d’onde similaires aux dimensions des pièces, et peuvent se répercuter dans les pièces. Le son à basse fréquence est particulièrement gênant, selon l’Organisation Mondiale de la Santé : « Les bruits à basse fréquence, par exemple ceux provenant des systèmes de ventilation, peuvent gêner le repos et le sommeil, même à un bas niveau de bruit ». « Pour les bruits ayant une large proportion de sons à basse fréquence, nous recommandons un seuil plus bas que 30 dBA. » (C’est-à-dire 30 dB de pression avec un filtre « A »). « Lorsqu’on est en présence de composantes à basse fréquence, les mesures basées sur des filtres A sont inappropriées. » (Le filtre A, qui élimine les sons à basse fréquence, est utilisé de façon standard dans les mesures de bruit). « Etant donné que le filtre A sous-estime le niveau de pression du bruit avec des composantes à basse fréquence, une meilleure estimation des effets sur la santé serait donnée par un filtre C ». (Le filtre C élimine moins de sons à basse fréquence). « Il est à noter qu’une grande proportion de sons à basse fréquence dans le bruit peut augmenter considérablement les effets nocifs sur la santé ». En d’autres termes, l’Organisation Mondiale de la Santé recommande que les normes-seuils de mesure du bruit soient fixées plus bas que 30 dB (ainsi que mesuré avec un filtre A), chaque fois que le bruit a une part importante de composantes à basse fréquence, ce qui est le cas avec les éoliennes. Encore une fois, ceci est dû au fait que le bruit à basse fréquence est plus perturbant et a des conséquences plus importantes sur la santé, même à faible niveau de bruit, qu’un bruit à haute fréquence. Pour mesurer ce type de bruit, un filtre C donnera une lecture plus précise du niveau de bruit, en incluant plus de sons à basse fréquence.
 
Le Docteur Amanda Harry, une physicienne britannique, a constaté (aux abords d’une centrale de 16 éoliennes en 2003) que 13 des 14 personnes interrogées souffraient d’une augmentation des maux de tête, et que 10 rencontraient des troubles du sommeil et de l’anxiété. Les autres symptômes étaient des migraines, des nausées, des vertiges, des palpitations, du stress et de la dépression. Le bruit peut entraîner des vertiges et des pertes d’équilibre chez les personnes ayant des antécédents de pertes auditives dues au bruit car, dans le cas de dommages auditifs dus à une exposition intensive au bruit (ex. : machines), les organes de l’équilibre de l’oreille interne peuvent également être endommagés. Cela porte le nom de phénomène Tullio. Les vertiges et l’anxiété sont des phénomènes neurologiques. Par conséquent, les cas d’anxiété et de dépression constatés en association avec d’autres symptômes à proximité des centrales éoliennes ne sont pas une réponse névrotique aux symptômes, mais plutôt une réponse neurologique aux problèmes d’équilibre que les personnes ressentent à cause des effets stroboscopiques ou des bruits à basse fréquence. La privation de sommeil, soit dit en passant, entraîne elle aussi de l’anxiété et de la dépression. Les personnes âgées, qui dorment souvent moins profondément, sont plus susceptibles de souffrir de troubles du sommeil à cause du bruit des éoliennes. Elles peuvent également souffrir plus facilement de troubles de l’équilibre à proximité des éoliennes, à cause des problèmes liés à l’âge et relatifs à la fonction de l’oreille interne (vertiges et acouphènes) ou aux nerfs et aux parties du cerveau qui reçoivent les signaux de l’oreille interne. Il est à noter que, parmi les personnes en bonne santé de 57 à 91 ans, 5 % ont des vertiges chroniques, et 24 % des acouphènes.
 
CONCLUSION 
 
Au vu de ces effets sur la santé et de ces risques, les éoliennes ne devraient pas être placées à moins de 500 m d’une route ou d’une habitation. Les personnes vivant à moins de 800 m devraient être informées qu’elles risquent de subir des niveaux de bruits et des effets stroboscopiques très gênants, qui se prolongent (à un moindre degré) jusqu’à 1,6 km et plus des éoliennes. A 3,2 km, le bruit est parfois perceptible, mais peu d’habitants sont gênés. A Lincoln Township, WI, deux ans après l’installation des éoliennes, 73 % des habitants disent qu’ils n’envisageraient pas d’acheter ou de construire une maison à moins d’1,6 km des éoliennes, et 23 % souhaiteraient résider à au moins 3,2 km. (Echantillon de 212 personnes).
 
Il est significatif que chacun de ces rapports (le premier sur les risques de chutes, le second sur le bruit), est conforté par des données indépendantes mais qui amènent au même résultat. Pour le bruit, les données (qui concernent deux centrales éoliennes d’âge et de pays différents) provenant d’une étude locale et des mesures effectuées par un ingénieur mentionnent la même distance à laquelle le bruit cesse d’être gênant : entre 1,6 et 2 km. Par conséquent, l’âge ou le type d’installation n’influe pas sur le problème du bruit, et les mesures effectuées de façon appropriée confortent les dires des riverains.
 
En conclusion, d’après ces données, les éoliennes ne devraient pas être implantées à moins de 2,5 km des habitations. Ceci tout en sachant qu’il y aura toujours des problèmes de santé et de qualité de vie causés par les éoliennes au-delà de cette distance. Les personnes vivant entre 2,5 km et 5 km d’une future centrale éolienne devraient être prévenues des effets potentiels sur la santé et la qualité de vie, et être correctement indemnisées pour ce préjudice.
 
 
 
 
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24 janvier 2006 2 24 /01 /janvier /2006 11:23

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Pour voir le document:

http://www.cms.int/bodies/COP/cop7/proceedings/pdf/fr/part_I/Res_Rec/Res_7_05_EOLIENNES_fr.pdf

 

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24 janvier 2006 2 24 /01 /janvier /2006 11:14
Les éoliennes, Arlésiennes contestées
Patrick GONIN
La Nouvelle République du Centre-Ouest INDRE, jeudi 19 janvier 2006, p. 2
L'énergie a ses modes. Le général de Gaulle, au nom de l'indépendance nationale, a lancé un vaste programme de construction de centrales nucléaires. Aujourd'hui, environ 80 % de l'électricité provient des réacteurs civils. Cette option a suscité de nombreuses manifestations hostiles et le camp des anti n'a pas baissé les bras, ne ratant jamais une occasion de protester à l'annonce d'un projet. L'Indre, qui n'a pas de rivière à haut débit, n'a pas de centrale, contrairement aux départements voisins, Civaux, dans la Vienne, abritant la petite dernière. La rivière Creuse est flanquée d'un bon vieux barrage hydroélectrique à Eguzon ; du traditionnel, rien que du traditionnel.
Le Bas-Berry se tourne vers une énergie dite propre, éolienne, animée par le vent, bien public. Une solution qui devrait normalement faire l'unanimité ; des écologistes aux adeptes de la productivité. Raté ! Les sociétés privées, étrangères pour la plupart, ont fait part de leur intention de planter des mats dans le paysage indrien ; une cinquantaine dans le canton de Vatan, d'autres sur les collines de Saint-Genou, à Heugnes, Saint-Georges, Migny, Jeu-les-Bois : la liste n'est pas exhaustive. Les postulants pullulent, des sérieux et des moins sérieux.
En règle générale, les maires voient d'un bon oeil l'installation des éoliennes, les propriétaires terriens aussi. Constat : pour l'instant dans l'Indre, les éoliennes jouent les Arlésiennes. La concrétisation semble difficile, les administrations concernées, considérant qu'il est peut-être urgent d'attendre, compte tenu de la contestation qui monte en puissance... et des faibles qualités éoliennes de nos terres.
Le vendredi 3 février, les associations « Vent Contraire » et « Luçay, terroir préservé », convient la population à la projection d'un film « L'argent du Vent II » qui se veut décoiffant. Construit à partir de témoignages d'élus et d'experts, il devrait selon les organisateurs « faire réfléchir propriétaires et supporters ». Le ton est donné. Invité, le sénateur Gerbaud, homme sage, président de l'association des maires : le courant va-t-il passer ?
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24 janvier 2006 2 24 /01 /janvier /2006 09:28
Une éolienne ne fonctionnant que 20% du temps
il faut 5 Mégawatts éoliens
pour avoir l'équivalent d''energie électrique produite par les autres centrales classiques d'éléctricité de 1 mégawatt ,
sans compter que la production éolienne est intermitente


120 parcs éoliens =
149 Mégawatts rééls

1 "parc éolien actuel" = 1,1 Mégawatts rééls
productivité minuscule ( commentaire de VDB)
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24 janvier 2006 2 24 /01 /janvier /2006 08:25

Allemagne
La centrale centrale fuel-vapeur de Marbach est reconnectée au réseau pour combler des déficits ponctuels dus à l'irrégularité de la production éolienne.
L'énergéticien prévoit la construction de nouvelle centrales.
(Stuttgarter Zeitung du 7 Janvier 2006)


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20 janvier 2006 5 20 /01 /janvier /2006 14:50
« Vent de Colère ! » FEDERATION NATIONALE Président : Alain BRUGUIER Chemin des Cadenèdes 30330 ST LAURENT LA VERNEDE Site : www.ventdecolere.org Porte parole : Pierre BONN La Pendude 11320 MONTMAUR Tél/Fax 0468600821 pbvdc@free.fr ____________________________________________________________________________________________________________ Wind des Zorns
C’est ainsi que le journaliste a traduit « Vent de Colère ! » en allemand (Wind of Anger en anglais).
Il y a quelques petites erreurs mineures mais cela montre que VDC commence à être connu de plus en plus hors de France.
Je tiens à remercier ici Hans Barsczus qui a assuré la traduction.

« Vent de Colère ! » FEDERATION NATIONALE Président : Alain BRUGUIER Chemin des Cadenèdes 30330 ST LAURENT LA VERNEDE Site : www.ventdecolere.org Porte parole : Pierre BONN La Pendude 11320 MONTMAUR Tél/Fax 0468600821 pbvdc@free.fr ____________________________________________________________________________________________________________
De http://www.rheinischer-merkur.de/9998.0.html?&no_cache=1
ENERGIESTREIT IN FRANKREICH
Wind des Zorns
 
Le débat sur l'énergie en France
Vent de Colère
Des milliers de ces machines unijambiste à fabriquer du courant électrique doivent couvrir le pays. L'opposition à ces projets grandit de jour en jour. Elle n'y voit que pure cupidité et une énorme duperie.
Par Klaus Huwe, Port Saint-Louis
Plus haut que le clocher d'Avignonet - le montage en apporte la preuve.
Photo : Vent de Colère ; Fayolle/Sipa
Il est satisfait, le maire de Port-Louis au bord de la Méditerranée. En automne dernier, il a pu inaugurer avec fierté le premier parc éolien de la Région Province-Alpes-Côte d'Azur. Ce projet - qui promet à Port-Louis et Fos-sur-Mer la fourniture d'une énergie "propre" - n'a suscité ni démonstrations, ni collecte de signatures pour des pétitions, ni actions en référé. Maintenant les voilà, les 25 éoliennes, alignés à la parade, dans leur dos, le paysage sauvage de la Camargue et sa faune et flore uniques et surplombant l'embouchure du Rhône et le port. "Jusqu'à présent, personne ne s'en est plaint. Tout s'est passé en concertation avec les associations et les groupes représentant des tendances diverses", nous assure la mairie.
Aussi, la menace qui planerait sur les flamants roses et qui partent avec d'autres oiseaux migrateurs de la Camargue vers l'Afrique, de se faire déchiqueter par les pales géantes des éoliennes, n'est pas pris au sérieux. "Ici, il ne meurent pas d'avantage d'oiseaux qu'ailleurs", est la réponse laconique sur une telle question. L'année prochaine, ce parc d'éoliennes d'une puissance installé de 21 MW devra être agrandie par adjonction d'une nouvelle tranche de 10 à 12 MW.
La photo qui choque
Le mistral qui fait tourner les rotors des éoliennes de Port-Louis, pourrait cependant se transformer rapidement en vent contraire - si ce projet présenté comme un projet de progrès et de modernité, devait se révéler comme source d'un scandale publique. Plus haut, en amont de la vallée du Rhône, le vent

 
contraire souffle déjà. La Compagnie Nationale du Rhône (CNR) qui est après l' Electricité de France (EDF) le plus grand producteur d'énergie électrique dans le pays et qui utilise l'énergie hydraulique pour la production d'énergie d'origine renouvelable, envisageait d'entrer également sur le marché de l'énergie du vent - un marché juteux parce que subventionné. Elle voulait donc s'assurer de sa part du gâteau représenté par l'installation des 5 à 6 000 éoliennes au cours des prochaines 10 années. 5 de ces aérogénérateurs devaient être montés à proximité d'Avignon. Mais lorsque les habitants ont réalisé, grâce à un montage photographique que ces géants allaient dominer le Palais des Papes et le fameux Pont d'Avignon, les projets ont rapidement disparus dans les tiroirs.
C'est le "vent de la colère" qui a obligé la CNR au retrait. Vent de Colère - ainsi s'appelle la fédération de plus de 250 associations de citoyens qui s'opposent au projet de couvrir la France entière d'un réseau serré d'éoliennes. Tel qu'un Don Quichotte moderne, le président de la fédération Alain Bruguier (60) , attaque "à cheval et la lance dans la main" les moulins à vent afin de réveiller les citoyens. "Cela valait la peine. En 2004, 50 % des projets de parcs d'éoliennes ont été refusés par les préfets ou ont été annulés par les tribunaux administratifs", nous confie cet ancien collaborateur de France Télécom. "Pour 2005, nous chiffrons ce taux de succès de 60 à 65 %".
Parfois, les protestations des opposants s'élèvent trop tard, ou il leur manque l'argent pour financer le parcours semé d'obstacles des procédures judiciaires. A Avignonet, au Sud de Toulouse, 10 éoliennes géantes dominent déjà un monument historique, le clocher de l'église romane. Près de Poitiers, le château de Touffou datant du 12e siècle et restauré avec beaucoup d'argent et d'amour par la millionnaire américaine Ogilvy, menaçait de disparaître dans une forêt de 40 éoliennes. En dernière minute, le frein d'urgence a pu être tiré. " Monsieur le Maire ne nous en pas soufflé un mot", affirment les riverains lorsque dans une réunion publique on leur a présenté un montage photo des dégradation menaçant le paysage.
Représentants dans les mairies
Le lobby des énergies du vent n'a pas de cesse. Il insiste surtout auprès des maires qui sont réceptifs à la tentation de renflouer leur budget communal à sec grâce à une pluie chaude provenant de la taxe professionnelle générée par les éoliennes. Il n'est pas rare de voir aussi les agriculteurs disposés à louer avantageusement quelques parcelles - et encore pour une "bonne action". A Ally, dans le Massif Central, ce calcul a porté ses fruits. Ici, en octobre dernier a été inauguré le plus grand parc français jusqu'à présent, composé de 26 éoliennes . Le village qui comptait encore 900 âmes il y a cent ans n'en compte plus que 220. L'agriculture ne rapporte plus rien. Depuis longtemps l'on ne moud plus de grain dans les trois moulins à vent historiques que l'on peut visiter sur le haut plateau voisin. Les mines d'antimoine et d'argent sont fermées depuis des années. Les éoliennes ont sauvé Ally de la disparition, affirme la mairesse. "Les 150 000 euros que nous allons maintenant obtenir en taxe professionnelle nous permettront d'augmenter de moitié notre budget communal et d'assainir notre réseau de distribution d'eau potable conformément aux normes européennes".
Mais les représentant des industriels du vent ne font pas seulement leurs visites dans les mairies, ils appellent aussi les maires à leur domicile afin de leur dépeindre en rose les possibilités de développer leur commune. C'est ce que raconte le journaliste et auteur d'un livre, Robert Werner. Comme Alain Bruguier, il lutte contre la destruction des paysages intacts sous prétexte "d'énergie propre". Werner s'est engagé au directoire de la respectable "Association de Protection des Paysages et Monuments de France". Il dénonce sévèrement la "pollution de l'esthétique de l'environnement " dont le journal "Le Point" faisait récemment état. "Dans le cas de l'implantation d'éoliennes, il ne s'agit pas de protéger l'environnement, mais de faire du fric", a-t-il souligné. Derrière se cachent les intérêts des

 
puissances financières ; des banques et des groupes financiers cherchent leurs profits et l'on fait miroiter des rendements élevés aux investisseurs.
Et Werner ajoute : "Je regrette d'avoir à vous dire que parmi les entrepreneurs dans ce secteur, généralement étrangers, les allemands se trouvent en première place." Depuis, le public est devenu sensible à la musique des joueurs de flûte qui promettent tout à chacun. Beaucoup de maires ont demandé l'avis de leurs administrés par l'intermédiaire de référendums locaux et se sont le cas échéant pliés à leur décision, bien que cela signifiait un abandon des rentrées de taxe professionnelle annoncées.
Et : ici et là, les habitants ont eu gain de cause afin de faire arrêter pendant la nuit les éoliennes qui les dérangent tant; des certificat médicaux ont solidement confirmé les plaintes quant aux bruits nuisibles à la santé et les irritations optiques dues aux pales des rotors en mouvement perpétuel. Et il ne faut pas non plus sous estimer le danger des accidents. Lors des tempêtes d'automnales, tel mât apparaissent pourtant solide s'est revélé fragile. Mais en Bretagne beaucoup de propriétaires de maisons ne peuvent plus se défendre. Ils se voient encerclés par des mâts de plus de 100 m de haut, leurs propriétés ont perdu leur valeur et ne sont pratiquement plus vendables. Dans les communes où l'arrivée des éoliennes était senti comme un bienfait, on passe maintenant aux lendemains en réalisant que plus personne ne veut s'y installer ou y passer ses vacances.
Chirac défend la nature
Alain Bruguier appelle un chat un chat : " Nous avons affaire à une tromperie gigantesque, écologiquement, économiquement et politiquement. L'héritage paysager et historique de notre pays est anéanti, et les spéculateurs remplissent leurs poches", peste-t-il contre l'énergie éolienne subventionné grâce à des prix d'achat obligatoires et garanties et ce à des taux surévalués.
"Une insulte à la nature", s'indignait Jacques Chirac lorsqu'il découvrait comme n'importe quel autre visiteur de la Corse un Cap Corse constellé "d'éoliennes" déplaisantes. Mais ce jugement ne l'a pas incité à freiner les projets du gouvernement visant à rattraper "l'avance" prise par ses voisins européens, en particulier allemands, dans la prolifération des énergies du vent. La puissance installée de 700 MW devrait atteindre 12 500 MW dans 10 ans. Le ministère de l'industrie vient d'agréer 7 projets majeurs dont le plus spectaculaire prévoit la construction de 29 aérogénérateurs géants de 125 m de haut à Salles-Curan sur les hauteurs de l'Aveyron ; d'autres sont prévus en Bourgogne, en Normandie et en Languedoc.
L'utilisation de l'énergie du vent ne peut pas empêcher le changement climatique. La France n'a aucunement besoin de ces éoliennes. 83,4 % de l'énergie électrique produite par EDF provient des centrales nucléaires, en deuxième position se trouve l'énergie hydraulique avec 7,6 %. Tous les deux sont des sources d'énergie absolument "propres" qui ne produisent aucun gaz à effet de serre. "Si déjà on veut développer à tout prix d'autres sources d'énergie, il y a d'autres possibilités bien plus moins voyantes que les éoliennes", pense Alain Bruguier. Et il renvoi à l'Alsace où l'EDF de Strasbourg qui exploite déjà un gisement géothermique dans le fossé rhénan, est sur le point d’en mettre en valeur un deuxième.
Ce n'est pas l'Allemagne qui est le fer de lance dans le combat contre les gaz à effet de serre - c'est la France. C'est ce que confirme un rapport de l' OECD (Organisation pour le Développement Economique et du Commerce) adressé fin septembre au gouvernement français. Mais les racontars lancés par le lobby anti-nucléaire allemand le veulent autrement. Mais les chiffres confirment le contraire : Dans le cadre du Protocole de Kyoto, l'Allemagne doit diminuer d'ici 2010 ses émissions de CO2 de 21 % par

 
rapport à 1990. Mais ici, la France est l'aise : on ne lui demande aucun effort supplémentaire, soit d'une diminution préventive des émissions provenant des secteurs de la circulation routière, du chauffage et de l'industrie. En ce qui concerne la production d'énergie électrique, l'Allemagne - qui s'est fourvoyé dans une impasse à cause de l'abandon de l'énergie nucléaire pour des raisons purement idéologiques - aura beaucoup de mal de satisfaire aux critères de Kyoto dans le cadre de la lutte contre le réchauffement climatique. En France c’est déjà fait.
La disparition des illusions
En France, l'utilisation de l'énergie nucléaire est basé sur un large consensus, dépassent les idéologies politiques. Jean-Yves Le Déault, rapporteur pour la recherche au sein du Parti Socialiste dénonce l'illusion que l'énergie du vent pourrait devenir un jour une alternative et il dit sans ambages : "Pour arriver au même rendement en puissance électrique d'un réacteur nucléaire de 1400 MW, il faut installer 1400 éolienne de 1 MW chacune. Mais ces éoliennes ne pourront produire que lors qu'il aura le vent nécessaire et ne marcheront pendant un certain temps. L'énergie du vent ne pourra donc jamais remplacer l'énergie nucléaire".
L'expérience montre que seulement 25 % de la puissance installé produira effectivement de l'électricité -soit parce que le vent ne souffle que quand il veut ou soit les éoliennes ne sont pas utilisables [n.d.t. : si trop de vent]. En théorie, ce chiffre de 1400 devra donc être multiplié par 4, sinon cette lacune dans la disponibilité des éoliennes devra être compensée par des centrales électriques fonctionnant au charbon ou au pétrole génératrices de gaz à effet de serre ce qui constitue une perspective inquiétante étant donné les incertitudes quant à l'approvisionnement en pétrole.
L'atome réduit les coûts
En France, les prix pour l'énergie électrique n'ont pas été augmentés depuis 2003. Le prix du kilowatt/heure est en moyenne 0,0765 euro, pour le consommateur à Paris comme à Nice. L'énergie nucléaire garantit une énergie électrique bon marché. EDF produit 83,4 % de son électricité dans 58 réacteurs nucléaires, 7,6 % grâce à l'hydraulique, 3,1 % proviennent du charbon et 1,3 % du pétrole. Les énergies du vent, le solaire et le géothermique n'y contribuent que pour 0,5 %. En Normandie, un nouveau réacteur à eau pressurisée (EPR) d'une puissance de 1600 MW devra être opérationnel en 2012. Coût de sa construction : 3 milliards d'euro, soit le total annuel des subventions du charbons allemand.
N.d.t. : L’EPR a un taux de charge de 90%, il produit donc 0,0016 x 8760 h x 0,9 = 12,6 TWh par an. Le taux de charge de l’éolien est de 22%, le MW éolien coûte environ 1 million d’euros et une éolienne de 1 MW produit 1927 MWh par an (ou 0,00193 TWh). Il faut donc 12,6 / 0,00193 éoliennes de 1 MW pour produire l’équivalent de l’EPR soit 6530 éoliennes pour 6,530 milliards d’euros !
 
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