Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Texte libre

 
          
 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Association : VENTS LIBRES SUR NOS COLLINES.
Activité : Défense de l'environnement
No de parution : 20050048
Département (Région) : 26 - Drôme (RHONE-ALPES)
Courriel : ventsdescollines@laposte.net
  Date de la déclaration : 7 novembre 2005.
 Pour ceux qui veulent en savoir plus

sur Espeluche:

http://www.genea26provence.com/droite133.html

 

Photo Vue du ciel!!:

http://city.zorgloob.com/?ville=9478&lib=ESPELUCHE

Météo du coin

Prévisions:

http://www.tv5.org/TV5Site/meteo/meteo-ville-76-537.htm

 

 

 

 

 

 

Copyright Michelin 2004

 

 

 

Recherche

6 janvier 2006 5 06 /01 /janvier /2006 14:03

 

Partager cet article
Repost0
5 janvier 2006 4 05 /01 /janvier /2006 09:43

 ACHETEZ La Tribune de cette semaine

Article en page 19....

 

 

 

Partager cet article
Repost0
4 janvier 2006 3 04 /01 /janvier /2006 14:17
Partager cet article
Repost0
4 janvier 2006 3 04 /01 /janvier /2006 14:06

Les Dossiers du Net
Les éoliennes : quelles retombées au niveau local ?

Eoliennes, les aspects financiers

par Adrien Tyrlik
Villeveyrac.com est un journal local numérique dédié à la vie d’un petit village du Languedoc. Il se veut outil d’information et de communication, afin de mettre en place une zone d’expression libre et indépendante, permettant de connaître, ou de mieux connaître, ce village et ses habitants.
 

Publié initialement dans le journal local Villeveyrac.com, ce document, extrait d’un dossier intitulé "les éoliennes", fait suite à une série de réflexions face au développement de l’énergie éolienne dans le Languedoc-Roussillon.

Historique
Il y a 20 ans lorsque les " écolos " militaient pour le développement de l’énergie éolienne on leur répliquait en leur demandant s’ils étaient pour " le retour à la bougie ". Les mêmes qui les dénigraient autrefois, sont aujourd’hui les plus virulents " défenseurs d’une énergie propre "... et, paradoxalement ce sont maintenant les " écolos " qui expriment certaines réticences aux projets d’implantations d’éoliennes.
Comment expliquer cette inversion de tendance ? Tout simplement parce que les motivations ne sont pas les mêmes. Personne ne croira que c’est par souci pour l’environnement que les investisseurs spéculent sur ce nouvel eldorado qu’est l’éolien.
Pour comprendre cet engouement il faut revenir quelques années en arrière. En 1996. Le gouvernement lance le plan " Eole 2005 " qui a pour objectif d’atteindre les 500 MW éolien en 2005.
Mais, la " mayonnaise ne prend pas ". Les investisseurs en France ne se bousculent pas puisque 5 ans plus tard la France ne produit que 69 MW éolien...
En 2001, une directive européenne (voir le chapitre " législation ") fixe un objectif de 22,1% d’électricité dont l’énergie d’origine est renouvelable (elle est d’env. 14% en 1999, centrales hydro-électriques incluses !).
Le plan Eole 2005 n’ayant pas été suivi d’effet, l’Etat français décide, par l’arrêté du 8 juin 2001, de fixer le prix de rachat par EDF à 83,8 € le MWh (*) , contre 48 € en 2001.
Bingo ! Le nombre de projets explose depuis cette date.
La rentabilité financière des projets éoliens.
Toutes les expériences le démontrent : la rentabilité d’un investissement dans les éoliennes dépend davantage du tarif de rachat du courant électrique que de la quantité de vent.
Par conséquent nous aurons une bonne vision de la rentabilité de telles installations en étudiant de près le prix, et le mécanisme de rachat de l’électricité produite. Nous complèterons ces informations par l’intégration de quelques autres éléments à prendre en compte (combien coûte une éolienne ? etc...)
Qui dit calcul de rentabilité, dit programme informatique.
Il est possible d’en trouver, au moins 2 , en ligne, sur Internet.
Danois (mais en français) : http://www.windpower.dk/fr
Canadiens(également en français) : http://www.retscreen.net->http://www.retscreen.net ]
Mais les particularités nationales de rachat de l’électricité ont nécessité une adaptation spécifiques. Nous l’avons créer, une feuille de calcul Excel, disponible par Mail sur simple demande à : Admin@villeveyrac.com
Ce programme ne donne pas de valeur pour la rentabilité (qui dépend, entre autre, des investissements) mais il indique, à partir du nombre d’heures de fonctionnement annuel, la production d’électricité théorique et donc le revenu brut annuel d’une installation d’éoliennes, sur la base des tarifs de rachat de l’Arrêté du 8 juin 2001 (Voir texte intégral en annexe).
Selon les simulations de temps de fonctionnement annuel, durant les 15 premières années, les résultats sont parfois très surprenants : dans certaines conditions il vaut mieux suspendre la production momentanément, on gagne plus d’argent que si elles produisaient du courant !
En quoi l’enrichissement de sociétés (nationales (6) ou internationales (7)) est-elle gênante pour le citoyen de base ? En rien, si ce n’est que la différence entre le coût de production réel et le prix de rachat artificiellement élevé, est financé par les pouvoirs public, c’est à dire, en fin de chaîne, le contribuable.
En effet, ce prix de rachat de 83,8 €/MWh ne correspond à aucunes données du marché de l’électricité européen : Le " cours " du MWh est de l’ordre de 25,9 €, et le coût de production du MWh éolien étant de l’ordre de 43 à 53 €, donc plus cher, selon une étude danoise récente (1). Si on peut comprendre qu’une " bonification " du prix du MWh éolien est envisageable pour compenser son surcoût à la production (notons au passage que contrairement aux idées reçues, " l’électricité du vent " n’est pas gratuite...), le montant de 83,8 € MWh engendre à terme une facture énorme pour EDF ( c’est EDF qui est obligé de racheter le courant produit). On n’a pas pour habitude de plaindre cet organisme, mais dans ce cas, cela se répercutera sur le contribuable.
Le surcoût cumulé est compris entre 7 et 11 milliards d’euros pour 5 000 MW installés en 2010, selon que l’on se fonde sur la référence gaz ou nucléaire. Il est compris entre 17 et 26 milliards d’euros pour 12 000 MW installés (soit entre 112 et 170 milliards de francs).
Pour 12 000 MW installés, le surcoût sur le prix du MWh consommé en France augmentera progressivement jusqu’à 2,5 Euro en 2012 et dépassera 1,5 Euro (équivalent à 1 cF/kWh) pendant vingt ans, si la référence retenue est le cycle combiné au gaz. Il augmentera progressivement jusqu’à 4 Euro en 2012 et dépassera 3 Euro (équivalent à 2 cF/kWh, soit 3 % du prix pour les particuliers et près de 15 % pour les industriels) pendant dix ans, si la référence retenue est le nucléaire. ( Commission de Régulation de l’Electricité (3))
Dans d’autres pays les gouvernements font marche arrière (suppression de la " production tax credit " aux USA par exemple). Et, pour limiter la casse, et peut être aussi pour préparer sa privatisation, EDF à créé des filiales, telle que " Energies du Midi "(6) : EDF se rachète à elle-même le courant, c’est toujours ça de moins à racheter aux autres... et c’est indirectement le contribuable qui paye ce surcoût (estimé quand même à 26 Milliards d’€, excusez du peu, par le rapport Birraux - Le Déaut (2) , et par la CRE (3)).
En outre, la législation précise que ce tarif concerne les 1500 premiers MW installés. Il sera, éventuellement (5), minoré pour les installations suivantes.
la règle est donc " Investir le plus rapidement possible, tant que le vent (législatif) est favorable (8)". C’est la course à l’échalote. Les projets affluent de toutes parts, et les autorités préfectorales ont du mal à contenir les inévitables débordements.
Les autorités nationales prévoient d’atteindre les 5000 MW en 2010, les promoteurs parlent de 12000 voir 15000 MW pour la même date...
Les modalités de rachat de l’électricité présentant en outre des effets pervers, comme le signale la CRE (Art 3.5 et suivant), et nos simulations le confirme. En effet, dans certains cas extrêmes, il est plus intéressant financièrement, de ne pas produire de courant, à un moment donné, que d’en produire !
Dans ces conditions, il n’existe en fait que très peu de risques financiers pour les investisseurs.
Le seul risque financier existant étant un réajustement du prix de rachat, par décision politique. C’est déjà la tendance dans certains pays. En effet, la France arrive en retard sur un marché arrivé à maturité au niveau européen. Maturité qui induit une compétitivité, maintenant assez forte, entre des producteurs obligés d’ajuster leurs prix de vente sur un marché libre. La protection administrative française ne résistera pas ad vitam aeternam à la libéralisation de ce marché imposé par l’europe.
D’autre part, au cas où EDF serait privatisé durant ces 15 prochaines années, la situation ne manquerait pas de se compliquer : On voit mal comment l’état pourrait contraindre une société privée d’être obligée de racheter le courant à un tel tarif. Batailles d’avocats en vue...
Quelques autres éléments de la rentabilité.
Investissement et fonctionnement.
Indiquer le prix d’achat d’une éolienne ne veut pas dire grand chose, si ce n’est un ordre de grandeur :
Nous indiquons ici le coût d’une éolienne selon WindPower.Org (danois). Prix février 1998.
Eolienne 600 KW 400 000 à 500 000 €
Coût d’installation 100 000 à 150 000 €
Soit un total de : 500 000 à 650 000 €
Les coûts annuels de maintenance se situent autour de 1,5 à 2 % de l’investissement initial.
Une autre référence, la CRE, situe le total d’investissement à 1067 € / MW , prix 2001, soit :
Pour une éolienne de 1000 KW : 1 067 000 €
Des charges annuelles d’exploitations à 38 000 € le MW ( 3,8 % de l’investissement initial)
A 35% de temps de fonctionnement, soit 1 jour sur 3 de vent exploitable ( le temps de fonctionnement des éoliennes varie de 20 à 40 %, selon le gisement éolien ), 1MW génère sur les 15 premières années un chiffre d’affaire approchant les 3 millions d’euros.
Maintenance et durée de vie.
On verra au chapitre " Aspects techniques " que la durée de vie du matériel installé est de 20 à 25 années. Durant cette période, il y à de forte probabilité de changer au moins une pièce importante (1 pale ou une génératrice) représentant de 20 à 30 % de l’investissement initial.
N.B. Les éoliennes " offshore " présentent un investissement plus élevé, mais un rendement plus élevé également : + 20% environ. Les études danoises affirment également que la durée de vie des éoliennes offshore est nettement plus longue.
Taux de rentabilité estimés.
Dans " Le monde " du 28/05/2002, THEOLIA invitait à investir dans l ’éolien, vantant un taux de rentabilité des fonds propres après impôts de 23 %. (On est loin du livret A...).
La CRE (J.O. n° 143 du 22 juin 2001 page 9932 à 9960) confirme cet ordre de grandeur pour la rentabilité. Pour évaluer la rentabilité des projets éoliens, les valeurs respectives de 1 067 Euro/kW (7 000FF/kW) pour les coûts d’investissement, et 38 /kW (250 FF/kW) pour les charges annuelles d’exploitation ont été retenues ; elles correspondent approximativement aux moyennes constatées dans le cadre des projets Eole 2005 (programme d’appels d’offres antérieur à la loi du 10 février 2000, mené par EDF à la demande des pouvoirs publics), mais sont nettement supérieures aux chiffres observés dans les pays européens où la filière éolienne est la plus développée. Ces valeurs constituent donc des bornes supérieures pour l’estimation des coûts moyens des projets éoliens dans les prochaines années.
Les rentabilités annuelles sont croissantes avec la qualité du site, ce qui est logique, mais, surtout, elles sont très élevées. Les sites correctement ou bien ventés, c’est-à-dire à partir de 2 600 heures, se voient offrir des rentabilités annuelles après impôts de plus de 20 % par an, tout à fait excessives s’agissant de taux moyens sur quinze ans sans risque de défaillance de l’acheteur. Dans le même temps, les éoliennes implantées sur des sites peu ventés se voient offrir une rentabilité acceptable, pouvant même devenir forte car les coûts d’investissement et d’exploitation pour ces sites sont, souvent, plus faibles que pour les sites très ventés.
LES RETOMBEES FINANCIERES.
Avec des conditions aussi " juteuses ", on pourrait croire qu’il y a des retombées financières locales. Est ce le cas ?
Les responsables communaux sont souvent séduit par les éoliennes en pensant à la taxe professionnelle. Dans l’article suivant ( " la dépêche du midi " du 24/09/2002, une interview de Jean-Pierre Peyrade [1]), quelques informations qui relativisent un peu la réalité.
La taxe professionnelle.
Le miroir aux alouettes ?
[...] l’étude d’impact de la centrale éolienne de Rouvenac-Fa montre que le facteur de capacité, c’est-à-dire le rendement, serait de 21 %. " Je ne suis pas contre les éoliennes, mais dans les sites les plus intéressants. A Roquetaillade, le rendement est de 31,5 %, à Sallèles de 45,6 %. Et à Fa de 21 % ! [...]
les seuls gagnants sont les sociétés qui viennent installer leurs éoliennes dans le département. Les communes, alléchées par la perception de la taxe professionnelle feraient même un mauvais calcul. Pour étayer ses dires, Jean-Pierre Peyrade s’appuie sur un document de l’Ademe datant de janvier 2002, où on peut lire que
" pour une éolienne d’un MW dans une commune dont le taux de taxe professionnelle est 10 % et la population supérieure à vingt habitants, le propriétaire de l’éolienne paie une taxe professionnelle totale de 4.269 € (28.000 francs) + 915 € (6.000 francs) = 5.183 € (34.000 francs). L’Etat paie 11.129 € (73.000 francs) + 1.335 € (8.760 francs) = 12.464 € (81.760 francs) à l’ensemble des collectivités. La commune reçoit 7.013 € (46.000 francs), le département 7.013 € (46.000 francs) et la région 1.403 € (9.200 francs).
Selon une enquête auprès des communes qui ont déjà une installation éolienne en activité, le produit moyen de taxe professionnelle par MW se situe entre 15.245 € et 18.294 € (entre 100.000 et 120.000 francs), dont 6.860 € à 8.385 € (45.000 à 55.000 francs) pour la commune.
On n’oubliera pas de signaler que les promoteurs ont tendance à présenter aux maires des estimations de taxes professionnelles très supérieures aux montants réels, et ils " omettent " de signaler l’exonération de 2 ans s’appliquant aux zones éligibles à la prime d’aménagement du territoire....
L’article cité ci-dessus n’évoque pas le cas des communes faisant partie d’une communauté de communes ayant optée pour la taxe professionnelle unique (TPU). Dans les Pyrénées-orientales les habitants de certaines communes commencent à " rechigner " à cause d’un fonctionnement que nous connaissons bien dans un autre domaine (les ordures) : "toi tu vas avoir l’éolienne et nous l’argent !".
Traduit dans la situation d’une communauté de communes comme on en connaît...cela pourrait donner : " les éoliennes chez vous et la TPU pour tout le monde... ".
En d’autres termes, en reprenant l’hypothèse de 6.860 € à 8.385 € de TP par MW :
Une commune membre d’une communauté de commune de 6 communes (comme ça par hasard), sur laquelle est implanté un parc de 11 MW, devrait toucher, en tout et pour tout, entre 12 576 € et 15 372 € de taxes professionnelles annuelles. (6 860 € fois 11 MW divisé par 6 communes)
Si le parc est installé aux confins du territoire d’une commune voisine, non membre de la communauté de commune, le revenu de la TP est : 0 €.
Cette dernière assertion est d’ailleurs une des stratégies des promoteurs qui consiste justement à proposer l’implantation de projet aux confins des limites territoriales d’une commune, avec l’argumentaire " les nuisances pour les voisins, la taxe professionnelle pour vous ". Puis une fois l’accord de la municipalité acquis, on va voir la commune voisine en lui disant " de toutes façons vous avez déjà les nuisances, alors tant qu’à faire tirez en profit en implantant aussi des éoliennes." Ca ressemble quand même étrangement à la situation sur les collines de la Moure .
(JPEG)
Les propriétaires fonciers.
Il nous reste à voir une dernière tranche de bénéficiaires potentiels : Les propriétaires des terrains sur lesquels sont implantés les éoliennes. En effet, pour de tels projets, les promoteurs impliquent les propriétaires fonciers, particuliers ou collectivité territoriales, pour des superficies assez variables suivant les configurations topographiques. Dans le cas le plus simple, ( = terrain plat et dégagé), cette superficie, hors chemin d’accès, est de l’ordre de 1 ha par éolienne. On insiste, il ne s’agit que d’une valeur purement indicative.
Le marché du foncier étant plus que variable selon la situation géographique, les seuls données dont nous disposons étant celles de cas particuliers de l’Aude, ne saurait en aucun cas être généralisé. Là encore, nous le signalons dans le seul but de permettre de se faire une idée sur l’ordre de grandeur.
Montmaur Montferrand : 10 000 francs pour 1,5 MW
Avignonet : 6 000 francs pour 750 kW.
Cité par l’ADENL.
Ce qui correspond à une location annuelle comprise dans une fourchette moyenne de 1000 à 1300 € par MW installé ( à peu près 1 Ha ).
La presse quotidienne fait récemment mention de 3 000 € par éolienne, pour une éolienne de 1,5 MW.
Pour un morceau de garrigue, selon que l’on soit propriétaire foncier ou sensible à la richesse écologique d’un tel endroit, c’est " correct " ou " pas grand chose ". Il est vrai qu’on ne trouvera, dans les conditions économiques actuelles, aucune autre production à partir des terrains de garrigue, ayant une telle valorisation. A l’opposé, on peut tout de même se poser la question de savoir si la garrigue ne présente pas d’autres intérêts que financiers... (j’en vois qui rigolent...)
Signalons que certaines conséquences secondaires sont occultées aux propriétaires fonciers :
" On " oublie de leurs dire qu’ils engagent leurs responsabilités morales et financières en cas de problèmes graves, mais surtout que la remise en état du site à la fin de l’exploitation, est une obligation légale. Si des " garanties financières " sont maintenant obligatoires pour les exploitants, rien n’indique que le propriétaire des terres puisse dire son mot pour son éventuelle utilisation (c’est l’exploitant qui décide). Une contractualisation semble indispensable.
Les propriétaires d’immobiliers.
Dans le domaine de l’impact financier sur les terres et propriétés il faut citer des conséquences négatives sur les cotes immobilières des propriétés voisines aux parcs d’éoliennes.
A moins de 500 mètres d’une installation aucune habitation n’est plus vendable. Cette décote immobilière a des répercussions jusqu’à plusieurs kilomètres des installations. C’est le directeur d’" Energies du Midi " lui-même qui le reconnaît ( Mireval 12/12/2001).
De même, l’image de marque des terroirs d’AOC semble dévalorisé.
En résumé, sur les aspects financiers, nous retiendrons que :
Le critère principal de rentabilité d’un parc éolien est le montant du prix de rachat de l’électricité, avant la quantité de vent du site considéré.
La rentabilité est assurée pour les 15 prochaines années, et peut s’estimer à 20 % après impôts, les premières années !
Les principaux bénéficiaires sont les sociétés promotrices de projets. Les miettes sont partagées entre le propriétaire foncier, et les collectivités territoriales.
Les principaux perdants sont les riverains.
Les autres perdants sont les contribuables.

(1) les évaluations disponibles à l’étranger se situent, dans l’ensemble, au-dessous de 53 Euro/MWh pour des sites correctement ventés. Par exemple, une étude récente (janvier 2001) de l’OCDE sur le Danemark évalue le coût de production éolien dans ce pays à 43 Euro/MWh.
(2) Rapport de C. BIRRAUX député (UDF) et de Jean-Yves LE DEAUT député (PS) " l’état actuel et les perspectives techniques des énergies renouvelables " du 22 novembre 2001.
(3) Avis de la Commission de Régulation de l’Electricité J.O. n° 143 du 22 juin 2001.
(4) Cité par l’ADENL (Décembre 2002)
(5) Pour avoir des précisions, consultez le texte de loi de référence, avec le détail des tarifs présenté en annexe. Arrêté du 8 juin 2001 (texte intégral).J.O n° 143 du 22 juin 2001 page 9889 NOR : ECOI0100258A
(6) EDF possède 50% de SIIF Energie, maison mère d’ " Energies du Midi ". Société promotrice des projets d’Aumelas et Montbazin . Aux toutes dernières nouvelles (Février 2003) cette filiale est dissoute, la dénomination " Energies du Midi " n’est plus qu’une enseigne. Reste donc SIIF Energie (Filiale directe d’EDF). André Antolini est le Directeur de SIIF Energies dont certains actionnaires ne figurent pas au Registre de Commerce français (SIIF Luxembourg SA et Synergie Développement et Services), il était auparavant président de la Fédération nationale des promoteurs constructeurs (FNPC). Source : ADENL.
(7) Wind Park Solutions (WPS) est implantée aux USA et en Allemagne. WPS est la promotrice des projets de Villeveyrac et Saint Pargoire.
(8) une toute petite clause de l’art. 10 de la Loi n° 2000-108 du 10 février 2000, précise que : Sous réserve du maintien des contrats en cours et des dispositions de l’article 50, l’obligation de conclure un contrat d’achat prévu au présent article peut être partiellement ou totalement suspendue par décret, pour une durée qui ne peut excéder dix ans, si cette obligation ne répond plus aux objectifs de la programmation pluriannuelle des investissements.

 


[1] Jean-Pierre Peyrade enseignant en thermodynamique depuis plus de trente ans à l’Institut national des sciences appliquées de Toulouse (Insa), et ex-directeur de l’Unité mixte de recherches au CNRS-Insa-Université, physique de la matière condensée.
Partager cet article
Repost0
4 janvier 2006 3 04 /01 /janvier /2006 12:26
Partager cet article
Repost0
4 janvier 2006 3 04 /01 /janvier /2006 12:15
Partager cet article
Repost0
3 janvier 2006 2 03 /01 /janvier /2006 14:58
1-GIVRE Flash infos de 18h30 ce jour, sur FRANCE BLEU AUVERGNE : "Les 26 éoliennes d'Ally, plus grand parc national sont en panne. Le givre a bloqué les pales. Il y a urgence à réparer.D'autant que le contrat avec EDF a débuté la semaine dernière. La société exploitante a pris des engagements quant à l'installation d'un système de dégivrage." Flash infos de 18h30 ce jour, sur FRANCE BLEU AUVERGNE : "Les 26 éoliennes d'Ally, plus grand parc national sont en panne. Le givre a bloqué les pales. Il y a urgence à réparer.D'autant que le contrat avec EDF a débuté la semaine dernière. La société exploitante a pris des engagements quant à l'installation d'un système de dégivrage."
Partager cet article
Repost0
3 janvier 2006 2 03 /01 /janvier /2006 14:55
Partager cet article
Repost0
3 janvier 2006 2 03 /01 /janvier /2006 12:46
CENTRALE EOLIENNE DE WIDEHEM

Le site a été développé sur fonds propres en 1996 par Espace Eolien Développement (mât de 40 m, impacts, proposition EOLE 2005) suite à une première identification en 1994 avec un mât de 10 m (financé partiellement par le Conseil régional Nord-Pas de Calais).
Le projet a été présenté  par la Société Anonyme d’ Économie Mixte " EOLIENNES NORD-PAS DE CALAIS " dans le cadre de l’appel à propositions EOLE 2005 en Décembre 1996. Le projet a été retenu par le comité EOLE 2005 rassemblant le Ministère de l’Industrie, l’ADEME et EDF. Photos. Doc Ademe
Les caractéristiques de ce projet sont :
Ji48_a.gif (6380 octets)
6 éoliennes J48, 48 m de diamètre

Autour de la future " Aire des Falaises " de l’A16 à Widehem (Pas de Calais)

Au sommet de la falaise dominant Dannes
 
Les éoliennes utilisées sont innovantes : elles utilisent une nouvelle technologie de génératrice basse vitesse. Ceci permet de supprimer le multiplicateur de vitesse, de fonctionner à vitesse variable : donc plus de production d’énergie et moins de maintenance. Les éoliennes sont garanties 5 ans.
Ce projet fait l'objet d'un soutien du programme européen THERMIE dans le cadre d'un proposition associant JI, Aerpac (Pays-Bas) et Espace Eolien Développement.
Le montant de l’investissement total est 33,5 Millions de Francs entièrement financé sur emprunt. Montée le 18 juin 1999, la première éolienne a été inaugurée le 7 Octobre 1999. Les 5 autres ont été installées fin janvier 2001 et la dernière début Août 2001.
Enr_wid.gif (20932 octets)  
Lignes d'iso-production d'énergie sur Widehem
           EspanolEspañol
En juin 2003, le bilan des éoliennes de Widehem est mitigé. De nombreux petits problèmes se sont déclarés entraînant une production ainsi qu'une disponibilité plus faible. Ces dysfonctionnements ont entraîné des difficultés financières pour la SAEML "Eoliennes Nord-Pas de Calais" qui cherche  une solution pour arrêter son activité en revendant le site de Dunkerque et celui de Widehem.
Lire jusqu'au bout: ils cherchent à vendre depuis 2003 des éoliennes en service depuis 2001!!!! Des Jeumont en plus ....... BON COURAGE.....
puis la réalité:
Eoliennes: centrale de Widehem- Pas de calais (62)
Village de 230 Habitants
L'heure amère du bilan a sonné
(ref la voix du nord)
25/12/2005
La société d'économie mixte qui la gérait cherche à la vendre depuis 2003.
Aux dernières nouvelles, un repreneur privé se serait récement manifesté.

Bilan économique désastreux?
Lors de l'installation en 1999, la taxe professionelle devait s'élever à 68 .000 EUROS par an. Le total cumulé sur 5 an serait de 45.000 Euros soit 13% de ce qui était prévu?
La réalité serait: 0 Euros en 2000; 0 Euros en 2001, 10.000 Euros en 2002, 35.000 Euros en 2003 et 0 Euros en 2004 (selon Mimefi)
Le facteur de charge, calculé d'après les chiffres de suivi éolien, est d'un peu plus de 19%. Dans un secteur venté, à quelques kilomètres de la mer.
 
MONTJOYER / ROCHEFORT: ya du soucis a se faire....
Partager cet article
Repost0
3 janvier 2006 2 03 /01 /janvier /2006 11:33
La ville de Sunderland a une population de 300.00 habitants elle se trouve sur la cote nord est de l'Angleterre.
 
Sunderland Echo 24/12/05

Une ÉNORME éolienne a brulé , une flamme massive été vue à des miles à travers Wearside.
La structure de 200 pieds faisant parti d'une usine éolienne de £2.3million construite en août à l'usine de Nissans, a brulé juste aprés 12h.30 hier.
Le feu a été si intense les trois pales en fibre de verre de 75 pieds se sont écrasées au loin et de la fumée noire épaisse pouvait être vue à des miles autour.

Près de 200 personnes ont composé le numéro d'urgence 999 pour alerter les équipes de secours pendant que les flammes engloutissaient la turbine.
Pour maintenir l'ordre l'A1231 et l'A19 ont été fermés pendant une heure et quart car il y avait un risque que des parties du mat metallique tombent sur cesautoroutes à grand trafic.
Les six turbines avaient été achetées d'occasion pour 1.1million de Livres, et avaient déjà déjà été utilisées dans une usine éolienne en Allemagne.
M. Graham Bagley, de Nissans, avait dit au jounal " l'Echo de Sunderland " en août qu'il n'était pas raisonnable de financier des machines neuves et avait affirmé que ces turbines étaient étaient en "excellent état".
Un porte-parole de Nissans a nié que ces turbines étaient dangereuses.
"c'est la même conception qui a été employée pour des éoliennes partout dans le monde et jusqu 'ici rien de semblable n'est arrivé.
"s'il y avait eu des soucis concernant ces turbines nous ne les aurions jamais achetées.
"nous prenons ceci très sérieusement et jusqu'à nous sachions ce qui a causé ce problème les six turbines seront arrêtées."
Il a dit que des ingénieurs de Vestas, le fabricant de ces turbines , étaient intervenus sur la turbine concernée après qu'un fuite d'huile ait été détectée jeudi.
"c'était la troisième turbine et la plus proche de nos " tests de suivi " a dit le porte-parole Les "ingénieurs la réparait hier matin et ils l'avait remis en marche quand le feu a commencé.
"dans la mesure où nous nous rendons compte c'était de l' huile qui a pris feu qui s'est communiqué aux pales.
"elles sont faites de fibre de verre et elles ont brûlé juqu'à l'axe de métal avant de tomber . Personne n'a été blessé.
"nous avons maintenant arrêté toutes les autres turbines et les ingénieurs effectuent des contrôles.
"nous présentons nos excuses pour tous les dérangements qui pu avoir lieu ."
Les deux les routes principales ont été rouvertes à 14 heures .
Un porte-parole des pomiers de Tyne and Wear a déclaré: "nous avions sept pompes à incendie de service en raison du risque de voir la structure tomber sur les routes A19 et l'A1231 qui ont été fermées par la police.
"la majorité de la structure est par la suite tombée loin de la route."
( traduction ventdubocage)

Going ... going ... gone with the wind

A HUGE wind turbine went up in smoke in a massive blaze seen for miles across Wearside.
The 200ft structure at the Nissan factory, part of a £2.3million wind farm built in August, burst into flames just after 12.30pm yesterday.
The fire was so fierce all three 75-ft long fibreglass blades eventually dropped off and thick black smoke could be seen for miles around.
Almost 200 people dialled 999 to alert emergency crews as flames engulfed the turbine.
Police closed both the A1231 and the A19 for an hour-and-a-quarter amid worries that parts of the metal tower could fall on to the busy roads.
The six turbines were bought second-hand at a cost of £1.1million, having been previously used on a wind farm in Germany.
Graham Bagley, from Nissan, told the Echo in August it did not make financial sense to buy new ones and claimed the turbines were in "excellent condition".
A spokesman for Nissan denied the turbines are unsafe.
"It is the same design that has been used in wind farms all over the world and as far as we're aware nothing like this has happened before," he said.
"If there had been any concerns about the turbines we would never have purchased them.
"We're taking this very seriously and until we know what has caused this all six turbines will be shut down."
He said engineers from Vestas, the company who manufactured the devices, had been working on the affected turbine since an oil leak was detected on Thursday.
"It was the third turbine and is the nearest one to our test track," the spokesman said.
"Engineers were repairing it yesterday morning and they had restarted it when the fire started.
"As far as we are aware it was oil that caught fire and the blades then burnt through.
"They are made of fibreglass and they burnt right down to the metal shaft before falling off. Nobody was hurt.
"We have now shut down all the other turbines and engineers are carrying out checks on all of them.
"We apologise for any inconvenience that may have been caused by this."
Both the main roads were reopened at 2pm.
A spokeswoman from Tyne and Wear Fire Service said: "We had seven fire engines in attendance and because of the risk of the structure falling onto the A19 police closed the road and the A1231.
"The majority of the structure eventually fell away from the road."
Blazing Turbine 'Like a Catherine Wheel'
 
Partager cet article
Repost0