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Association : VENTS LIBRES SUR NOS COLLINES.
Activité : Défense de l'environnement
No de parution : 20050048
Département (Région) : 26 - Drôme (RHONE-ALPES)
Courriel : ventsdescollines@laposte.net
  Date de la déclaration : 7 novembre 2005.
 Pour ceux qui veulent en savoir plus

sur Espeluche:

http://www.genea26provence.com/droite133.html

 

Photo Vue du ciel!!:

http://city.zorgloob.com/?ville=9478&lib=ESPELUCHE

Météo du coin

Prévisions:

http://www.tv5.org/TV5Site/meteo/meteo-ville-76-537.htm

 

 

 

 

 

 

Copyright Michelin 2004

 

 

 

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23 mars 2006 4 23 /03 /mars /2006 07:16
 
CANADA: NOUVELLE ECOSSE
ENTREMONT

Maison près d'Entremont
Le 21 févvrier 2006 le propriétaire a abandonné sa maison qu'il habitait depuis 1870 du fait du syndrome des éoliennes
( Dr Nina Pierpont)
Picture and message sent courtesy of Calvin Luther Martin, PhD
This is a picture of the d'Entremont home, Nova Scotia, Canada, showing the industrial wind turbines in their back pocket.
For those of you who don't know, these people had to abandon this home on February 21, 2006 (their ancestors have lived on this spot since the 1870s) because of "wind turbine syndrome" (WTS).


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23 mars 2006 4 23 /03 /mars /2006 07:10
 
 
Eolien
------>(texte de l'artice ci dessous de H.Kempf sous format word) (27K) (pour ceux qui ne peuvent se procurer le journal)
L'ENFER énergétique est il pavé de bonnes intentions renouvelables ? ......, face à ces contraintes nouvelles qui annoncent que le temps de la désinvolture est finie, les nouvelles énergies, pour prometteuses qu'elles soient, n'apparaissent pas hors de tout reproche. Cette mise en cause est apparue avec la multiplication des éoliennes, dont l'impact sur le paysage est critiqué par des assocations de plus en plus vigoureuses.
L'idée se répand même que les éoliennes pourraient être une fausse solution.
Hervé Kempf

Le Monde : Dossier et documents mars 2006 ( 2,20€)
ENERGIES : LE PROGRAMME COMMUN

Merci d'achetez ( 2,20€) ce dossier complet sur l'ensembe des énergies (soutenez la presse nationale et régionale.... un des meilleurs garant de nos libertés)
8 pages avec des graphiques qui font un point complet de la situation actuelle
 
 
 
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14 mars 2006 2 14 /03 /mars /2006 10:14
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14 mars 2006 2 14 /03 /mars /2006 10:14
 
 
CADEAUX EMPOISSONNÉS POUR LES MUNICIPALITÉS?
Cimetières d’éoliennes en vue
Le professeur Jean-Louis Chaumel est l’auteur de l’étude réalisée par le Groupe éolien.
Une étude réalisée par le Groupe éolien de l’Université du Québec à Rimouski révèle que les cimetières d’éoliennes rouillées ou paralysées pourraient bien apparaître en Gaspésie d’ici moins de sept ans.
Réalisée à la demande de groupes d’agriculteurs, de municipalités, de MRC et d’organismes de développement économique, l’étude démontre que le vieillissement des parcs éoliens est beaucoup plus rapide que prévu. En outre, les conditions climatiques et le froid entraînent des réparations aux éoliennes plus fréquentes, plus longues et plus coûteuses.«Après à peine 15 ans d’exploitation, certaines éoliennes au Canada ne seront plus rentables et leur propriétaire va inévitablement les abandonner progressivement», observe le professeur Jean-Louis Chaumel. D’où la questio: qui va défrayer les coûts d’enlèvement des éoliennes désuètes?
«Les engagements prévus dans les contrats avec les agriculteurs sont vagues et d’un point de vue juridique peuvent facilement être contournés, explique M. Chaumel. En définitive, le risque est grand que les municipalités soient pointées du doigt, elles qui auraient fourni les permis de construire».
Le Groupe éolien estime que chaque vieille éolienne coûtera au moins 50000$ à démonter et à transporter au rebut. L’organisme indique d’ailleurs qu’il faut dès maintenant prévoir un fonds de démantèlement.
«C’est-à-dire un compte en fiducie où le promoteur doit verser de l’argent et que la MRC peut contrôler. Sans cette forme d’assurance, les menaces sont réelles sur le tourisme, le paysage et la qualité de vie des propriétaires de terres», indique Jean-Louis Chaumel.
Enfin, c’est le modèle québécois du développement éolien que le Groupe éolien questionne avec son étude.
«L’étude s’interroge sur le silence du BAPE et d’Hydro-Québec qui n’ont pas su, jusqu’ici, imposer aux promoteurs des mécanismes très sûrs, et protéger les communautés contre ces risques, potentiellement très coûteux», conclut M. Chaumel.

2006-03-13 par Jean-Francois Bouchard
 
(Photo: Courtoisie UQAR)
 
 
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13 mars 2006 1 13 /03 /mars /2006 06:29
 

Coup de vent sur les éoliennes

Quand des ensembles de tours en béton de 100 mètres de haut, soit 37 étages, sont baptisés "fermes éoliennes", c‘est suspect. Mais "parcs éoliens" est étonnamment bucolique. Qu’en est-il réellement ?
Jusqu’à présent les producteurs d’électricité annonçaient la couleur. Quand ils parlaient de "Centrale au charbon", de "Barrage hydroélectrique", de "Réacteur nucléaire", ou d’ "Usine marémotrice", tout le monde comprenait qu’il s’agissait d’industrie, pas de petites fleurs. Pour les éoliennes, il faut qu’agences de publicité et de marketing aient été appelées à l’aide pour avoir inventé des termes aussi éloignés de la réalité.
Il faut dire qu’avec la multiplication des éoliennes, le débat entre pro et anti fait rage. Du côté des pro, ceux qui touchent la taxe professionnelle et les écologistes soucieux du réchauffement climatique. Du côté des anti, ceux qui ont des éoliennes dans leur voisinage et les écologistes soucieux de préserver les paysages et le calme de la campagne1. Au pied d’une éolienne, on peut légitimement admirer son élégance et ressentir de la fierté devant la prouesse technologique. Mais trancher le débat entre écologistes, pollution atmosphérique contre pollution visuelle et acoustique, est impossible. Est-ce qu’au moins sur le plan économique, le débat est clairement posé ?
La hausse du prix du pétrole nous rappelle régulièrement que ce produit va disparaître et qu'il serait sage d'y penser. S'être fait avoir par les sommités mondiales du Club de Rome il y a 30 ans, "plus une goutte de pétrole dès 2001", nous rend un peu circonspects. Il n'empêche qu'un jour il n'y aura plus assez de pétrole et que chercher de nouvelles énergies est tout à fait justifié. Après l'eau des barrages, le feu des centrales, pourquoi ne pas domestiquer le vent ?
> 100, 1000 ou 100000 éoliennes ?
Les chiffres sont formels : capturée, toute l’énergie du vent suffirait à satisfaire nos besoins. Mais la vraie difficulté avec les éoliennes provient des ordres de grandeur. Une éolienne récente d’une puissance de 2 Méga Watt (MW) produit 4 milliards de watts par an. C’est énorme, mais il faut dire qu’un watt, c’est très petit. Une ampoule typique en utilise 60 par heure.
Nous consommons en France par an 468 terawatts heure (TWh) d’électricité, soit 468 millions de millions de watt heure. Pour les produire, il faudrait installer 117.000 éoliennes.
Ordres de grandeur
  • Puissance d’un réacteur nucléaire : 1000 MW
    (un site typique comme Flamanville
    comporte de 2 à 6 réacteurs)
  • Puissance d’une éolienne : 2 MW
  • Pour remplacer 1 réacteur : 500 éoliennes
  • Mais les éoliennes ne produisent que 1/3 du temps
  • Pour remplacer 1 réacteur : 1500 éoliennes
  • 2 éoliennes doivent être espacées de 300 m.
  • 1500 éoliennes alignées représentent donc une ligne de 1500 x 300 mètres soit 450 km.
Pour remplacer 1 réacteur,
il faut 1 éolienne tous les 300 mètres de Paris à Lyon.
Or, la France dispose de 58 réacteurs.


Dilemme écologique : les habitants du Larzac manifestent contre l'implantation d'éoliennes sur leur plateau

> Coût du kilowatt heure éolien
Personne n'a jamais proposé de remplacer toutes nos centrales électriques par de l'éolien. Tout au plus de compléter les moyens existants. A quel prix ?
Pour encourager l’installation des éoliennes, l’Etat contraint les fournisseurs d’électricité (EDF mais aussi ses concurrents) à acheter l’électricité produite par les éoliennes à un tarif fixé à l’avance. Ces coûts sont très supérieurs à ceux d’EDF estimés à 3,5 c€. La preuve ? Regardez au verso de chacune de vos factures EDF : la ligne "Contribution aux charges de service public" inclut ce que chaque abonné paie pour tenir compte du surcoût du kWh éolien. Ce montant est malheureusement amalgamé avec d’autres charges telles que le coût des réductions accordées aux abonnés en situation difficile. La contribution éolienne est faible pour le moment mais va augmenter avec l’accroissement du nombre d’éoliennes. Les consommateurs doivent exiger que le montant de chacune de ces charges, de nature totalement différente, soit clairement identifié sur leur facture.
Nucléaire
ou Gaz
Eolien
3,5 c€/kWh
5 premières années
années 6 à 10
8,355 c€/kWh réévalué chaque année en fonction de l'inflation Prix fonction de la production réelle, calculé de façon à maintenir le revenu de l'éolienne à peu près constant
Les partisans de l’éolien assurent qu’en moyenne le coût du kilowatt éolien n’est pas tellement plus cher que les autres, et qu’il sera bientôt compétitif. En réalité, les éoliennes souffrent d’une série de véritables handicaps.
> Les vents sont capricieux
La production d’électricité d’une éolienne augmente comme le cube de la vitesse du vent. Avec un vent de 60 km/h, une éolienne produit 8 fois plus d’électricité qu’avec un vent à 30 km/h. Plus que les vents réguliers et faibles, ce sont les vents forts qui sont précieux, mais au-dessus de 70 ou 90 km/h suivant les modèles, les éoliennes sont arrêtées par souci de sécurité. Pour un client il est désagréable d'avoir un fournisseur dont on ne sait jamais s'il va produire, et qui s'arrête soudain alors qu'il est en production maximale parce que le vent a encore fraîchi. Les éoliennes ne sont démarrées (par des moteurs électriques) que pour des vents minimum entre 20 et 30 km/h. Le tableau ci-dessous montre qu’à ces vitesses, leur production est négligeable, il faut turbiner deux cents heures de vent à 15 km/h pour produire autant qu’une heure à 90 km/h.
Vitesse du vent
en Km/h
Puissance en Watt / m2
15
39
30
314
60
2509
90
8467
Autre handicap, les pics de consommation d’électricité correspondent aux grands froids et de plus en plus aux périodes de fortes chaleurs. Malheureusement, ce sont aussi des périodes où, en France, les vents sont très faibles.
> Eoliennes en mer (off-shore)
Mettre les éoliennes en mer semblait résoudre 2 problèmes : d’une part le vent y est beaucoup plus régulier et plus fort, d’autre part il n’y a pas de voisins pour manifester contre le bruit et la vue des éoliennes. Pour des raisons pratiques, les éoliennes doivent être implantées dans des mers peu profondes (jusqu’à 10 mètres) et près des côtes. Malheureusement, la France ne dispose pas d’un plateau continental et donc de mers peu profondes comme le Danemark. Et professionnels de la pêche et du tourisme n’ont pas tardé à rappeler que la mer aussi est très utilisée. La loi littorale de 1986 sanctuarise la partie "terre" du littoral interdisant les constructions et protégeant les paysages, pourquoi la partie "mer" serait-elle moins respectée ?
Au Danemark, pionnier de cette technologie, la maintenance des éoliennes en mer s’est avérée plus difficile que prévu. Le net de l’affaire est que pour les centrales éoliennes off-shore, les investisseurs en France (publics ou privés) réclament des prix garantis encore supérieurs à ceux des éoliennes terrestres (EDF estime le surcoût à 30%).
> Pourtant le modèle danois...
Les champs d'éoliennes terrestres et maritimes du Danemark fascinent les voyageurs qui les admirent et les écologistes qui les envient. Ce pays a été souvent cité par Société Civile comme un modèle dont la France devrait s'inspirer dans de nombreux domaines. Vraiment pas en ce qui concerne le prix de l'électricité, 2 fois plus élevé qu'en France. Les éoliennes danoises (20 fois plus nombreuses qu’en France pour 12 fois moins d‘habitants) sont largement subventionnées par une surtaxe sur les autres sources d’énergie électrique.
Répartition moyenne du coût des centrales éoliennes
Eolienne (environ 1 million €)
Raccordement (environ 100.000 €)
Génie civil 10% Génie civil 15%
Mât tour 15% Infrastructure 25%
Rotor 15% Poste de transformation 35%
Nacelle, électromécanique 60% Station relais 25%
Il faut dire que par rapport à la France, le Danemark est un énorme pollueur en gaz carbonique (CO2) : en 1999, son électricité était produite massivement à partir de charbon, gaz et pétrole, dans des proportions 10 fois supérieures à ce qui est fait en France. Pays très écologique, le Danemark a tenté une reconversion drastique et installé plus de 1000 éoliennes. Une solution sympathique, mais très coûteuse et nullement miraculeuse. Malgré cela, en 2030, le Danemark produira encore la moitié de son électricité à partir d’énergies fossiles (gaz) soit une proportion 5 fois supérieure à la France. Et l’éolien ne représentera encore que le quart des énergies renouvelables sur lesquelles compte le Danemark. Les autres sont principalement les cultures énergétiques, la paille, le bois et les déchets.

Les mêmes causes produisent les mêmes effets
« Ce n’est pas seulement l’Agence danoise de l’énergie qui est attaquée par la "Cour des Comptes" (State accountants) mais aussi les autorités fiscales pour ne pas avoir contrôlé les milliards de couronnes donnés aux propriétaires d’éoliennes au Danemark »
The Danish Daily Berlingske Tidende
(très célèbre quotidien danois)
> Le coût [investissement] des éoliennes va-t-il baisser ?
Une éolienne récente et son raccordement coûtent environ 1 million d’Euros. Ces systèmes sont surtout faits de terrassement, de béton et de grosse électro-mécanique, technologies bien connues et qui n’évoluent que lentement. Une fabrication en grande série peut certainement faire baisser les prix, mais peu.
A cela s’ajoute le coût des procédures techniques (étude du régime des vents, possibilité de raccordement), administratives (permis de construire) et écologiques (voisinage, animaux, paysage) spécifiques de chaque implantation. Les quatre cinquièmes des projets s’arrêtent en route y compris pour des questions purement locales (ex : le maire estime que cela va lui faire perdre les élections). Il s’écoule en moyenne 3 ans entre le début du projet et le démarrage de la production. Ces démarches contribuent pour 25% au coût total et sont difficilement compressibles.
> Combien vaut le kilowatt éolien ?
C’est la question fondamentale. La méthode de fixation autoritaire des prix par l’Etat ne permet malheureusement pas d’obtenir une réponse fiable des intéressés comme EDF et ses concurrents. Pour ces entreprises, la notion de "coût" d’un kilowatt n’a aucun sens dans l’absolu. Tout dépend du "quand" il est disponible. Les producteurs comme EDF classent leurs centrales en catégories aux caractéristiques très différentes.
Les centrales nucléaires (77% de notre production d’électricité) sont de gros super tankers, longues à lancer et arrêter. Mais une fois construite et en route leur coût marginal de production est très faible. Presque nul : diminuer la production d’une centrale nucléaire de 2% pour "faire de la place" à une pointe d’électricité éolienne n’économise presque rien. D’autant plus qu’il faudra peut être l’augmenter dans l’heure qui suit.
Les barrages hydroélectriques (14% de notre production d'électricité) au contraire peuvent démarrer rapidement quand on le veut, leur coût de production est aussi faible mais les ressources en eau ne sont pas complètement prévisibles et doivent être gérées finement (utilisées au moment le plus rentable).
Le coût de production des centrales thermiques (9% de notre production) est directement lié à leur consommation de combustible, charbon, gaz ou fuel. Faciles à démarrer, elles sont très utiles en cas de pics de demande.
Dans cette panoplie où se situent les éoliennes ? En consommation normale, les centrales nucléaires fournissent l’électricité nécessaire à un coût marginal très faible. Pas besoin d’éoliennes. Quand la consommation augmente, l’hydraulique est appelé à l’aide. En cas de pics de demande, l’appoint des éoliennes serait bienvenu, malheureusement leur niveau de production est imprévisible. Pas très commode pour une roue de secours.
Les écarts de valeur entre les kWh produits à des périodes différentes sont bien reflétés dans les tarifs d’EDF : pour les particuliers, le tarif de jour est le double du tarif de nuit, celui des "jours rouges ou évitables" 10 fois plus cher.
> Plans français éoliens
Mises à part quelques tentatives d’installation d’éoliennes dans des zones isolées (ex : l’Ile de Sein), les plans éoliens sont récents en France.
L’année 2001 a marqué un véritable tournant dans les projets éoliens de la France, avec des objectifs variant très rapidement. Décidés sans véritable étude économique, les réalisations sont encore limitées (350 MW début 2005). Contrairement aux Danois et aux Allemands qui ont rempli l’un de leurs objectifs – devenir leaders mondiaux dans l’industrie éolienne – les plans éoliens français ont échoué dans ce domaine. La France ne possède pas d’entreprise parmi les 10 premiers fabricants mondiaux. Des entreprises françaises fournissent néanmoins des composants importants des centrales éoliennes.
Plans français de développement des énergies éoliennes
Date
Programme
Objectif
1996 Eole 2005 250 à 500 MW en 2005
2000 Loi modernisation du service public de l’électricité 1500 MW en 2007
2001 Accord à Bruxelles 2000 à 6000 MW en 2010
(dont 500 à 1500 off-shore)
2001 Programmation pluriannuelle des investissements de production électrique 13.000 MW en 2010
> Des tentations difficilement résistibles
Les différents intéressés ont immédiatement compris les avantages qu’ils pouvaient tirer de l’engagement de la France auprès de Bruxelles et du nouveau programme éolien : dès 2001, des demandes de connexion au réseau EDF pour 13.000 MW étaient déposées, dépassant les objectifs et les possibilités d’EDF. Les investisseurs et les fabricants d’éoliennes étaient naturellement enthousiastes, mais aussi les municipalités et les propriétaires de terrains. Pour un village de quelques centaines d’habitants, une centrale de 5 ou 10 éoliennes représente un pactole inespéré. Pour les propriétaires de terrains, planter des éoliennes rapporte de 3.000 à 5.000 € net par éolienne et par an, 10 à 20 fois plus que cultiver du blé ou élever des bovins, tout en permettant de se consacrer à ses loisirs favoris.

Soudoyage légal
Une centrale de 5 éoliennes de 2 MW rapporte par an :
  • 60.000 € à la commune
  • 60.000 € au département
  • 12.000 € à la région
  • 15 à 25.000 € au propriétaire du terrain
Source : EDF et centrales en activité


" L'éolien, pour moi,
est bon par définition."
Serge Lepeltier, ministre de l'écologie
inauguration du parc éolien de la Clef des Champs
10/2004
2526 demandes de permis de construire sont actuellement en cours d’instruction. Certaines régions sont littéralement débordées par la demande.
Permis de construire
Accordés
Refusés
En instruction
Bretagne
123
164
262
Nord Pas-de-Calais
38
66
654
Languedoc-Roussillon
113
139
155
Seules les réactions très négatives de la plupart des populations concernées commencent à faire hésiter les maires et les investisseurs.
> Des subventions cachées
De multiples bonnes fées entourent le berceau de chacun des projets éoliens et déversent leurs subventions. En plus de la taxe payée par tous les consommateurs d’électricité, on peut compter sur les subventions européennes aux régions pour le développement de l’énergie éolienne et sur l’ADEME (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie). Son budget (331 millions d’Euros par an) lui permet de contribuer aux études préliminaires des projets. Le réseau de transport d’EDF est aussi mis à contribution : les éoliennes produisent de l’électricité à des endroits très divers, souvent excentrés, pour lesquels le réseau de transport d’EDF n’a pas été prévu. Ses responsables ont estimé en 2001 que l’adapter à une production éolienne de 12.000 MW coûterait 22 Mds de Francs (3,6 Mds €).
> Pourtant EDF s’y met
EDF n’avait jamais été favorable aux éoliennes. Disposant d’un parc de centrales nucléaires surdimensionné et de barrages hydroélectriques conséquents, produisant des kilowatts à un coût très bas, on voit mal ce qui aurait pu la motiver. Depuis 2001, EDF a changé de stratégie. Se donner une image "écologique", gagner de l’argent grâce aux prix garantis par l’Etat et accessoirement motiver une partie de son personnel désoeuvré depuis la fin du programme électronucléaire, cela ne se refuse pas. EDF a donc créé une filiale consacrée aux éoliennes qui a l’intention de prendre 30% du marché français.
> Bruxelles l’a dit
En 2001, la France s’est engagée à augmenter sa production d’électricité d’origine renouvelable de 15 à 21% en 2010 (la quasi-totalité des 15% actuels provient des barrages hydroélectriques existants). Pourquoi la France a-t-elle pris cet engagement ? La France produit déjà tellement moins de CO2 que ses voisins, qu’elle n’avait aucune raison de se lier les mains de façon inconsidérée. Son effort aura d’ailleurs un impact tout à fait négligeable sur la quantité de CO2 produite dans le monde et même sur celle produite en Europe.
Proportion d'électricité produite à partir du charbon, pétrole et gaz
Allemagne
Royaume-Uni
Danemark
France
62 %
71 %
88 %
9 %
La plupart des pays ne tiendront pas leurs engagements – purement indicatifs – pris sans doute dans l’euphorie collective d’une nuit de négociations. Revenir à la réalité posera beaucoup moins de problèmes que faire accepter notre déficit des comptes publics de plus de 3%.  
> Conclusion  
L’éolien a été choisi par l’Etat comme la technique favorite pour atteindre l’objectif de production de 21% d’électricité d’origine renouvelable, soit l’installation de 12.000 MW éolien ou 6.000 éoliennes. L’Office Parlementaire d’Evaluation des Choix Scientifiques et Technologiques a évalué fin 2001 que pour 12.000 MW éolien installés, le surcoût serait situé entre 17 et 26 Mds € sur 20 ans, soit 1 Md€ par an. Le prix de l’électricité serait augmenté de 2c€ par kWh, soit de 3% pour les particuliers et de 15% pour les industriels. L’Office a estimé qu’une augmentation de 1c€ par kWh suffit pour handicaper nos industries et provoquer des délocalisations.

Pourquoi construire des éoliennes
en France en 2005 ?
  1. Pour se donner bonne conscience ?
  2. Pour produire de l’électricité ?
  3. Pour préparer l’avenir ?
Dans la situation de la France, la seule bonne réponse est 3.. Mais c’est dans la recherche, y compris celle sur les énergies éoliennes, qu’il faut investir, pas dans la production.
La Commission de Régulation de l’Electricité, organisme également tout à fait officiel, a déclaré que les prix des kW éoliens "se traduiront par une augmentation significative des prix de l’électricité en France, et représente un moyen exagérément coûteux pour la collectivité d’atteindre l’objectif de développement de la filière que s’est fixé le gouvernement".  
La France produit beaucoup plus d’électricité qu’elle n’en consomme, et sa consommation progresse peu – on est loin du temps où la consommation doublait en 10 ans. Ses exportations sont faites à des prix de gros, très inférieurs à celui des kWh éoliens. Ses centrales nucléaires actuelles sont en place pour encore 20 ou 30 ans. EDF admet avoir même des centrales thermiques "sous cocon", donc inutilisées mais prêtes à redémarrer en quelques mois. Nous n’avons donc aucune raison économique de construire des éoliennes. Il est étrange que les gouvernements, de gauche puis de droite, n’aient tenu aucun compte des recommandations des deux organismes créés pour les guider dans leurs choix. Aussitôt nommés, les ministres de l’écologie se comportent comme les représentants syndicaux des intérêts de leur ministère et du lobby éolien. Quelqu’un leur a-t-il dit qu’ils étaient supposés en être les managers ?
(1) Les éoliennes récentes sont nettement moins bruyantes. Certains voisins se plaignent pourtant "quand le vent forcit, c’est comme le vrombissement d’un réacteur sur une piste d’aéroport  (Finistère)". Ce à quoi les promoteurs répondent "quand le vent forcit, le bruit du vent couvre celui des éoliennes".
Philippe FRANCOIS
de Société Civile N°44
février 2005
 
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12 mars 2006 7 12 /03 /mars /2006 08:40

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Samedi 11 mars, quelques membres de l'association Vents libres sur nos collines se sont rendus sur le plateau des Claves afin de localiser la positions des 4 éoliennes prévues par le projet de la commune. Avec l'aide d'un GPS et des coordonnées indiquées dans le dossier éolien, nous avons découvert l'emplacement des deux dernières machines (WE4 et WE3)situées le plus à l'est  de la commune. La WE4 se situerait à l'emplacement actuel du poste de battue N°15 de l'ACCA (association de chasse) d'Espeluche .Les deux éoliennes se trouveraient à 395m d'altitude et à environ 50m de la petite falaise d'où l'on peut contempler toute la vallée sans aucun obstacle visuel comme nous le montre les photos ci-dessous. Pour ces deux éoliennes, la contre pente serait de moins de 5 mètres, ce qui laisse supposer qu'elles auraient un impact visuel trés fort.

Nous avons également pû voir de nombreuses pelotes de réjection de rapaces qui fréquentent ces falaises tranquilles. Il s'agit certainement du Grand Duc d'Europe, espèce rare qui niche à cet endroit. Que deviendraient-ils avec l'installations des éoliennes?

Nous ferons bientôt une autre sortie pour localiser les éoliennes WE1 et WE2 qui sont les plus proches du village.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Crete a quelques mètres de l'emplacement prevu

pour la WE4 du projet....

Contre pente????

 

 

 

 

 

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12 mars 2006 7 12 /03 /mars /2006 08:18

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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10 mars 2006 5 10 /03 /mars /2006 14:53
 
ASSOCIATION VENTS LIBRES SUR NOS COLLINES
 
BULLETIN D’ADHESION 2006
 
 
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Dans ce moment où se joue l’avenir de notre commune,
 
Je souhaite SOUTENIR FINANCIEREMENT l’association Vents Libres sur Nos Collines
Et devenir membre en acquittant ma cotisation valable pour l’année 2006.
MEMBRE SYMPATHISANT 10 €
VENTS LIBRE SUR NOS COLLINES
Chemin de la série
26780 ESPELUCHE
Téléphone : 04 75 46 68 69
 
 
 
 
RECU
 
 
 
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MEMBRE SYMPATHISANT
 
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10 mars 2006 5 10 /03 /mars /2006 11:14


Mini éoliennes
Revue "Sortir du nucléaire"
N°21 - avril 2003
Edito

(Fédération de 722 associations)
lire l'artice sur le site web de la revue

Les éoliennes individuelles : des possibilités insoupçonnées !!!

Voici maintenant deux ans que les médias nous bombardent sur les aspects environnementaux des énergies renouvelables. Beaucoup de grands projets de “ fermes ” d’éoliennes sur le littoral, annoncés par les campagnes de pubs audiovisuelles et autres articles journalistiques. Il est vrai que la notoriété éolienne ne concerne que les gros engins qui culminent à 80 mètres de haut et qui atteignent 105 mètres de diamètre !!!
Un impact visuel sur 11 kilomètres ! De quoi refroidir un tantinet les riverains, alimenter les querelles politiques à droite comme à gauche, voire à l’intérieur des partis écologistes.
C’est vous dire si le débat, à défaut d’être passionnant est passionné… pour l’objectif final une avancée environnementale.
Les médias parlent donc surtout des grosses installations ; les “ fermes ” éoliennes qui produisent leur énergie sur le réseau national. EDF est le commanditaire, le courant vert est déversé sur les lignes nationales mais les fabricants et installateurs sont bien souvent étrangers. Nos réalisations françaises en la matière n’étant toujours pas au point sur ce type de grosses productions. Ces “ fermes ” représentent des investissements colossaux et certains détracteurs effrayent le consommateur en annonçant une augmentation du prix du kilowattheure.
Au niveau du particulier
Au-delà de ces énormes machines, très peu d’entreprises se sont tournées vers les particuliers et à l’autonomie énergétique d’une habitation, si ce n’est par le biais du solaire, plus facilement soutenu par l’ADEME.
Le solaire photovoltaïque est une solution intéressante mais trop peu rentable hormis dans le sud de la France…ou en été. Lorsque les besoins énergétiques… sont moins importants.
Pourquoi donc les particuliers ne se lancent-ils pas dans l’investissement d’une installation de production d’électricité et de chauffage éolien ? Sans doute que ces courants de pensées sont très éloignés de notre culture uniformisée de la production électrique française. Le système d’un monopole empêche de penser autrement. La politique conformiste en matière d’énergie et, il faut bien le dire, la législation et l’administration freinent l’initiative.
Ca va changer ! le marché est ouvert, les aérogénérateurs modernes arrivent ! Fiables, silencieux, esthétiques et de retour sur investissement beaucoup plus rapide, les prix sont en chute libre, et des aides au financement de ce type d’installations écologique “doivent” être votées courant 2003.
Les solutions autonomes existent
Pour alimenter son domicile en énergie, que se soit électrique ou thermique, grâce à une éolienne, il convient de :
- bien définir les besoins en énergie à fournir pour l’habitation,
- analyser le lieu d’implantation de l’aérogénérateur afin d’évaluer les productions potentielles.
Pour cela il est nécessaire de procéder à une étude de l’écoulement du vent qui déterminera le potentiel énergétique du site où doit être érigé l’aérogénérateur. L’étude du site d’implantation est capitale pour déterminer l’éolienne qui conviendrait et la hauteur suffisante du poteau support pour fournir les besoins de l’habitation. Elle doit être réalisée avec soins par un spécialiste en la matière.
ATTENTION : un installateur qui ne ferait pas cette étude de site serait incapable de prédire les productions de la machine, ni le volume du stockage ! Ce qui pourrait aboutir à un échec cuisant de l’installation !
Au niveau de la législation un particulier peut, s’il le désire, produire et consommer sur place son énergie en la stockant dans des batteries ou dans une masse d’inertie thermique (pour le chauffage), ou se connecter au réseau de distribution pour revendre son courant “ vert ” sur la ligne nationale ; Edf possède le monopole de la distribution de l ‘électricité mais pas celui de la production.
L’autre programme EPR : les Eoliennes à Productions Régulières
Ce type d’aérogénérateur “ Vents Faibles ” petite et moyenne puissance (de 3.5 à 12m de diamètre d’hélice) à été conçu spécialement pour répondre aux nécessités des particuliers. Le principe de captage des forces du vent reste le même, une hélice entraîne un générateur de courant sous l’effet mécanique de la poussée du vent. Mais les vitesses de vents utilisés pour créer de l’énergie sont plus basses. Les vents faibles étant beaucoup plus fréquents que les vents forts, les éoliennes EPR produisent plus souvent de l’énergie au cours de la journée. Cette caractéristique amène à réduire considérablement le volume de stockage très onéreux: les batteries.
Les Eoliennes de Productions Régulières fournissent autant d’énergie que les modèles utilisant les vents forts – au-delà de 7 mètres secondes soit 25km par heure- car elles procurent de l’électricité sous la moindre brise alors que les aérogénérateurs «classiques» ne produisent leur énergie nominale qu’avec des vents beaucoup plus fort et donc moins fréquemment. Ce type d’engin EPR est l’outil idéal pour l’autonomie d’une habitation, il engendre moins d’investissement et permet de garantir une grande durée de vie des éléments de l’installation de par ses moindres sollicitations mécaniques.
Les possibilités
Que peut-on faire avec une EPR ? Autonomie en énergie électrique -sans pour autant changer ses habitudes de consommation- chauffage de la maison ou d’un local, ou encore “ renvoi sur réseau ” pour éviter le stockage sur batterie.
L’autonomie électrique est possible avec ce type d’engin sur la majeure partie du territoire français, même loin des côtes et des couloirs de vents réputés des régions vallonnées.
Les solutions d’autonomies
L’autonomie sur batteries : l’énergie produite par l’aérogénérateur est emmagasinée dans un stock tampon de batteries spéciales – type stationnaire- qui ont pour particularité d’accepter de grands nombres de cycles de charge/décharge et une durée de vie très supérieure aux batteries standards si elles sont utilisées de manière correcte. Ce stock est consommé par l’installation de la maison et est alimenté par l’éolienne lorsqu’elle produit. Ce tampon doit être lui aussi soigneusement calculé et étudié par l’installateur pour assurer le bon fonctionnement et une longue durée de vie des accumulateurs. Ce type de procédé nécessite un petit local technique pour l’entreposage des éléments de puissances : batteries, onduleur (pour créer du courant calibré 220V à 50 Hz afin de faire fonctionner tout l’équipement électroménager, HI FI, ordi…) et quelques boîtiers de régulation et/ou de charge batterie.
Le chauffage : L’énergie produite par les éoliennes peut être aussi stockée en chaleur. Hors quand a t’on le plus de vent ? En hivers. Il est possible d’obtenir jusqu’à 95% du chauffage d’une habitation grâce à une éolienne bien calibrée et conçue pour cette application.
Le renvoi sur réseau : le top de la simplicité pour l’autonomie, le flop du délai d’obtention et de l’investissement.
Principe : une éolienne branchée sur un “ coupleur réseau ” est directement en ligne avec les fils d’arrivée du réseau national. Ce coupleur répond intelligemment aux besoins de l’installation. Si la demande énergétique dépasse les capacités de l’aérogénérateur, le courant d’EDF alimente le complément pour la maison. Inversement, dès que les apports de l’éolienne dépasse la consommation de l’habitation, celle-ci se “ couple ” au réseau et envoie sur les lignes le surplus de l’énergie produite. Un peu de courant vert dans le nucléaire. Et une facture EDF qui diminue d’autant !Voilà pour le principe. Plus de batteries, plus de local technique, plus de contrôle des stocks…l’arme absolue pour le particulier qui souhaite rentabiliser au plus vite son installation de “ petit producteur décentralisé ”.
Mais bien évidemment lorsqu’on veut procéder de la sorte il faut passer par l’incontournable système administratif et commercial d’EDF.
Pour se faire il faut : faire une demande de raccordement réseau à EDF, souscrire un contrat de rachat de l’énergie à ce distributeur, faire installer un “ coupleur réseau ” agréé EDF.
Le dossier de demande raccordement est “ en file d’attente ”, 4 mois environ, puis il est analysé par les services techniques de votre région (avec un peu de chance car il faudra se déplacer, plusieurs fois) pour enfin obtenir un devis hallucinant des travaux à engager par EDF pour raccorder votre éolienne au réseau.
Environ deux ans après cette étape, lorsque finalement l’accord sera signé, si tout se passe correctement et que la ligne “ peut supporter votre production ” (on aura vraiment tout entendu comme conneries !) vous aurez quelques milliers d’_uros à dépenser en plus des travaux pour acquérir le coupleur.
Après tout cela vous êtes en droit de vous faire racheter votre courant vert au tarif préférentiel de 0,0838 e le kilo Watt heure produit !!!
Les bonnes volontés de EDF business innovation ne sont pas encore dans cette optique de décentralisation de la production d’énergie sur le réseau, mais si la tendance est à la recherche de solutions parallèles pour l’énergie “ consommée sur place ” sans doute que dans le proche avenir des solutions plus satisfaisantes (aides financières ? ) seront applicables pour le particulier.
A retenir
Pour avoir le droit d’implanter une éolienne chez soi, il faut en faire la demande au maire de sa commune en déposant un “permis de construire” accompagné de la fiche descriptive de l’aérogénérateur ainsi qu’un plan -ou photo montage- de l’installation complète pour expertise des nuisances visuelles engendrées. La réponse vous sera délivrée dans le délai impartis des deux mois réglementaires.
Les décisions d’accords sont totalement fondées à ce jour sur la bonne volonté des pouvoirs décisionnaires du lieu de votre demande, aucun texte de loi clair et précis n’est encore entériné à ce jour. Cela devrait se décanter dans l’année.
Mrs.CHAPEAUBLANC & LE BOUILL
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44780 MISSILLAC - tel 02 40 66 99 92
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10 mars 2006 5 10 /03 /mars /2006 11:08
Eoliennes catastrophe économique en vue
journal le Point du 2 mars 2006 page 26
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