Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Texte libre

 
          
 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Association : VENTS LIBRES SUR NOS COLLINES.
Activité : Défense de l'environnement
No de parution : 20050048
Département (Région) : 26 - Drôme (RHONE-ALPES)
Courriel : ventsdescollines@laposte.net
  Date de la déclaration : 7 novembre 2005.
 Pour ceux qui veulent en savoir plus

sur Espeluche:

http://www.genea26provence.com/droite133.html

 

Photo Vue du ciel!!:

http://city.zorgloob.com/?ville=9478&lib=ESPELUCHE

Météo du coin

Prévisions:

http://www.tv5.org/TV5Site/meteo/meteo-ville-76-537.htm

 

 

 

 

 

 

Copyright Michelin 2004

 

 

 

Recherche

20 janvier 2006 5 20 /01 /janvier /2006 14:50
« Vent de Colère ! » FEDERATION NATIONALE Président : Alain BRUGUIER Chemin des Cadenèdes 30330 ST LAURENT LA VERNEDE Site : www.ventdecolere.org Porte parole : Pierre BONN La Pendude 11320 MONTMAUR Tél/Fax 0468600821 pbvdc@free.fr ____________________________________________________________________________________________________________ Wind des Zorns
C’est ainsi que le journaliste a traduit « Vent de Colère ! » en allemand (Wind of Anger en anglais).
Il y a quelques petites erreurs mineures mais cela montre que VDC commence à être connu de plus en plus hors de France.
Je tiens à remercier ici Hans Barsczus qui a assuré la traduction.

« Vent de Colère ! » FEDERATION NATIONALE Président : Alain BRUGUIER Chemin des Cadenèdes 30330 ST LAURENT LA VERNEDE Site : www.ventdecolere.org Porte parole : Pierre BONN La Pendude 11320 MONTMAUR Tél/Fax 0468600821 pbvdc@free.fr ____________________________________________________________________________________________________________
De http://www.rheinischer-merkur.de/9998.0.html?&no_cache=1
ENERGIESTREIT IN FRANKREICH
Wind des Zorns
 
Le débat sur l'énergie en France
Vent de Colère
Des milliers de ces machines unijambiste à fabriquer du courant électrique doivent couvrir le pays. L'opposition à ces projets grandit de jour en jour. Elle n'y voit que pure cupidité et une énorme duperie.
Par Klaus Huwe, Port Saint-Louis
Plus haut que le clocher d'Avignonet - le montage en apporte la preuve.
Photo : Vent de Colère ; Fayolle/Sipa
Il est satisfait, le maire de Port-Louis au bord de la Méditerranée. En automne dernier, il a pu inaugurer avec fierté le premier parc éolien de la Région Province-Alpes-Côte d'Azur. Ce projet - qui promet à Port-Louis et Fos-sur-Mer la fourniture d'une énergie "propre" - n'a suscité ni démonstrations, ni collecte de signatures pour des pétitions, ni actions en référé. Maintenant les voilà, les 25 éoliennes, alignés à la parade, dans leur dos, le paysage sauvage de la Camargue et sa faune et flore uniques et surplombant l'embouchure du Rhône et le port. "Jusqu'à présent, personne ne s'en est plaint. Tout s'est passé en concertation avec les associations et les groupes représentant des tendances diverses", nous assure la mairie.
Aussi, la menace qui planerait sur les flamants roses et qui partent avec d'autres oiseaux migrateurs de la Camargue vers l'Afrique, de se faire déchiqueter par les pales géantes des éoliennes, n'est pas pris au sérieux. "Ici, il ne meurent pas d'avantage d'oiseaux qu'ailleurs", est la réponse laconique sur une telle question. L'année prochaine, ce parc d'éoliennes d'une puissance installé de 21 MW devra être agrandie par adjonction d'une nouvelle tranche de 10 à 12 MW.
La photo qui choque
Le mistral qui fait tourner les rotors des éoliennes de Port-Louis, pourrait cependant se transformer rapidement en vent contraire - si ce projet présenté comme un projet de progrès et de modernité, devait se révéler comme source d'un scandale publique. Plus haut, en amont de la vallée du Rhône, le vent

 
contraire souffle déjà. La Compagnie Nationale du Rhône (CNR) qui est après l' Electricité de France (EDF) le plus grand producteur d'énergie électrique dans le pays et qui utilise l'énergie hydraulique pour la production d'énergie d'origine renouvelable, envisageait d'entrer également sur le marché de l'énergie du vent - un marché juteux parce que subventionné. Elle voulait donc s'assurer de sa part du gâteau représenté par l'installation des 5 à 6 000 éoliennes au cours des prochaines 10 années. 5 de ces aérogénérateurs devaient être montés à proximité d'Avignon. Mais lorsque les habitants ont réalisé, grâce à un montage photographique que ces géants allaient dominer le Palais des Papes et le fameux Pont d'Avignon, les projets ont rapidement disparus dans les tiroirs.
C'est le "vent de la colère" qui a obligé la CNR au retrait. Vent de Colère - ainsi s'appelle la fédération de plus de 250 associations de citoyens qui s'opposent au projet de couvrir la France entière d'un réseau serré d'éoliennes. Tel qu'un Don Quichotte moderne, le président de la fédération Alain Bruguier (60) , attaque "à cheval et la lance dans la main" les moulins à vent afin de réveiller les citoyens. "Cela valait la peine. En 2004, 50 % des projets de parcs d'éoliennes ont été refusés par les préfets ou ont été annulés par les tribunaux administratifs", nous confie cet ancien collaborateur de France Télécom. "Pour 2005, nous chiffrons ce taux de succès de 60 à 65 %".
Parfois, les protestations des opposants s'élèvent trop tard, ou il leur manque l'argent pour financer le parcours semé d'obstacles des procédures judiciaires. A Avignonet, au Sud de Toulouse, 10 éoliennes géantes dominent déjà un monument historique, le clocher de l'église romane. Près de Poitiers, le château de Touffou datant du 12e siècle et restauré avec beaucoup d'argent et d'amour par la millionnaire américaine Ogilvy, menaçait de disparaître dans une forêt de 40 éoliennes. En dernière minute, le frein d'urgence a pu être tiré. " Monsieur le Maire ne nous en pas soufflé un mot", affirment les riverains lorsque dans une réunion publique on leur a présenté un montage photo des dégradation menaçant le paysage.
Représentants dans les mairies
Le lobby des énergies du vent n'a pas de cesse. Il insiste surtout auprès des maires qui sont réceptifs à la tentation de renflouer leur budget communal à sec grâce à une pluie chaude provenant de la taxe professionnelle générée par les éoliennes. Il n'est pas rare de voir aussi les agriculteurs disposés à louer avantageusement quelques parcelles - et encore pour une "bonne action". A Ally, dans le Massif Central, ce calcul a porté ses fruits. Ici, en octobre dernier a été inauguré le plus grand parc français jusqu'à présent, composé de 26 éoliennes . Le village qui comptait encore 900 âmes il y a cent ans n'en compte plus que 220. L'agriculture ne rapporte plus rien. Depuis longtemps l'on ne moud plus de grain dans les trois moulins à vent historiques que l'on peut visiter sur le haut plateau voisin. Les mines d'antimoine et d'argent sont fermées depuis des années. Les éoliennes ont sauvé Ally de la disparition, affirme la mairesse. "Les 150 000 euros que nous allons maintenant obtenir en taxe professionnelle nous permettront d'augmenter de moitié notre budget communal et d'assainir notre réseau de distribution d'eau potable conformément aux normes européennes".
Mais les représentant des industriels du vent ne font pas seulement leurs visites dans les mairies, ils appellent aussi les maires à leur domicile afin de leur dépeindre en rose les possibilités de développer leur commune. C'est ce que raconte le journaliste et auteur d'un livre, Robert Werner. Comme Alain Bruguier, il lutte contre la destruction des paysages intacts sous prétexte "d'énergie propre". Werner s'est engagé au directoire de la respectable "Association de Protection des Paysages et Monuments de France". Il dénonce sévèrement la "pollution de l'esthétique de l'environnement " dont le journal "Le Point" faisait récemment état. "Dans le cas de l'implantation d'éoliennes, il ne s'agit pas de protéger l'environnement, mais de faire du fric", a-t-il souligné. Derrière se cachent les intérêts des

 
puissances financières ; des banques et des groupes financiers cherchent leurs profits et l'on fait miroiter des rendements élevés aux investisseurs.
Et Werner ajoute : "Je regrette d'avoir à vous dire que parmi les entrepreneurs dans ce secteur, généralement étrangers, les allemands se trouvent en première place." Depuis, le public est devenu sensible à la musique des joueurs de flûte qui promettent tout à chacun. Beaucoup de maires ont demandé l'avis de leurs administrés par l'intermédiaire de référendums locaux et se sont le cas échéant pliés à leur décision, bien que cela signifiait un abandon des rentrées de taxe professionnelle annoncées.
Et : ici et là, les habitants ont eu gain de cause afin de faire arrêter pendant la nuit les éoliennes qui les dérangent tant; des certificat médicaux ont solidement confirmé les plaintes quant aux bruits nuisibles à la santé et les irritations optiques dues aux pales des rotors en mouvement perpétuel. Et il ne faut pas non plus sous estimer le danger des accidents. Lors des tempêtes d'automnales, tel mât apparaissent pourtant solide s'est revélé fragile. Mais en Bretagne beaucoup de propriétaires de maisons ne peuvent plus se défendre. Ils se voient encerclés par des mâts de plus de 100 m de haut, leurs propriétés ont perdu leur valeur et ne sont pratiquement plus vendables. Dans les communes où l'arrivée des éoliennes était senti comme un bienfait, on passe maintenant aux lendemains en réalisant que plus personne ne veut s'y installer ou y passer ses vacances.
Chirac défend la nature
Alain Bruguier appelle un chat un chat : " Nous avons affaire à une tromperie gigantesque, écologiquement, économiquement et politiquement. L'héritage paysager et historique de notre pays est anéanti, et les spéculateurs remplissent leurs poches", peste-t-il contre l'énergie éolienne subventionné grâce à des prix d'achat obligatoires et garanties et ce à des taux surévalués.
"Une insulte à la nature", s'indignait Jacques Chirac lorsqu'il découvrait comme n'importe quel autre visiteur de la Corse un Cap Corse constellé "d'éoliennes" déplaisantes. Mais ce jugement ne l'a pas incité à freiner les projets du gouvernement visant à rattraper "l'avance" prise par ses voisins européens, en particulier allemands, dans la prolifération des énergies du vent. La puissance installée de 700 MW devrait atteindre 12 500 MW dans 10 ans. Le ministère de l'industrie vient d'agréer 7 projets majeurs dont le plus spectaculaire prévoit la construction de 29 aérogénérateurs géants de 125 m de haut à Salles-Curan sur les hauteurs de l'Aveyron ; d'autres sont prévus en Bourgogne, en Normandie et en Languedoc.
L'utilisation de l'énergie du vent ne peut pas empêcher le changement climatique. La France n'a aucunement besoin de ces éoliennes. 83,4 % de l'énergie électrique produite par EDF provient des centrales nucléaires, en deuxième position se trouve l'énergie hydraulique avec 7,6 %. Tous les deux sont des sources d'énergie absolument "propres" qui ne produisent aucun gaz à effet de serre. "Si déjà on veut développer à tout prix d'autres sources d'énergie, il y a d'autres possibilités bien plus moins voyantes que les éoliennes", pense Alain Bruguier. Et il renvoi à l'Alsace où l'EDF de Strasbourg qui exploite déjà un gisement géothermique dans le fossé rhénan, est sur le point d’en mettre en valeur un deuxième.
Ce n'est pas l'Allemagne qui est le fer de lance dans le combat contre les gaz à effet de serre - c'est la France. C'est ce que confirme un rapport de l' OECD (Organisation pour le Développement Economique et du Commerce) adressé fin septembre au gouvernement français. Mais les racontars lancés par le lobby anti-nucléaire allemand le veulent autrement. Mais les chiffres confirment le contraire : Dans le cadre du Protocole de Kyoto, l'Allemagne doit diminuer d'ici 2010 ses émissions de CO2 de 21 % par

 
rapport à 1990. Mais ici, la France est l'aise : on ne lui demande aucun effort supplémentaire, soit d'une diminution préventive des émissions provenant des secteurs de la circulation routière, du chauffage et de l'industrie. En ce qui concerne la production d'énergie électrique, l'Allemagne - qui s'est fourvoyé dans une impasse à cause de l'abandon de l'énergie nucléaire pour des raisons purement idéologiques - aura beaucoup de mal de satisfaire aux critères de Kyoto dans le cadre de la lutte contre le réchauffement climatique. En France c’est déjà fait.
La disparition des illusions
En France, l'utilisation de l'énergie nucléaire est basé sur un large consensus, dépassent les idéologies politiques. Jean-Yves Le Déault, rapporteur pour la recherche au sein du Parti Socialiste dénonce l'illusion que l'énergie du vent pourrait devenir un jour une alternative et il dit sans ambages : "Pour arriver au même rendement en puissance électrique d'un réacteur nucléaire de 1400 MW, il faut installer 1400 éolienne de 1 MW chacune. Mais ces éoliennes ne pourront produire que lors qu'il aura le vent nécessaire et ne marcheront pendant un certain temps. L'énergie du vent ne pourra donc jamais remplacer l'énergie nucléaire".
L'expérience montre que seulement 25 % de la puissance installé produira effectivement de l'électricité -soit parce que le vent ne souffle que quand il veut ou soit les éoliennes ne sont pas utilisables [n.d.t. : si trop de vent]. En théorie, ce chiffre de 1400 devra donc être multiplié par 4, sinon cette lacune dans la disponibilité des éoliennes devra être compensée par des centrales électriques fonctionnant au charbon ou au pétrole génératrices de gaz à effet de serre ce qui constitue une perspective inquiétante étant donné les incertitudes quant à l'approvisionnement en pétrole.
L'atome réduit les coûts
En France, les prix pour l'énergie électrique n'ont pas été augmentés depuis 2003. Le prix du kilowatt/heure est en moyenne 0,0765 euro, pour le consommateur à Paris comme à Nice. L'énergie nucléaire garantit une énergie électrique bon marché. EDF produit 83,4 % de son électricité dans 58 réacteurs nucléaires, 7,6 % grâce à l'hydraulique, 3,1 % proviennent du charbon et 1,3 % du pétrole. Les énergies du vent, le solaire et le géothermique n'y contribuent que pour 0,5 %. En Normandie, un nouveau réacteur à eau pressurisée (EPR) d'une puissance de 1600 MW devra être opérationnel en 2012. Coût de sa construction : 3 milliards d'euro, soit le total annuel des subventions du charbons allemand.
N.d.t. : L’EPR a un taux de charge de 90%, il produit donc 0,0016 x 8760 h x 0,9 = 12,6 TWh par an. Le taux de charge de l’éolien est de 22%, le MW éolien coûte environ 1 million d’euros et une éolienne de 1 MW produit 1927 MWh par an (ou 0,00193 TWh). Il faut donc 12,6 / 0,00193 éoliennes de 1 MW pour produire l’équivalent de l’EPR soit 6530 éoliennes pour 6,530 milliards d’euros !
 
Partager cet article
Repost0

commentaires