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Association : VENTS LIBRES SUR NOS COLLINES.
Activité : Défense de l'environnement
No de parution : 20050048
Département (Région) : 26 - Drôme (RHONE-ALPES)
Courriel : ventsdescollines@laposte.net
  Date de la déclaration : 7 novembre 2005.
 Pour ceux qui veulent en savoir plus

sur Espeluche:

http://www.genea26provence.com/droite133.html

 

Photo Vue du ciel!!:

http://city.zorgloob.com/?ville=9478&lib=ESPELUCHE

Météo du coin

Prévisions:

http://www.tv5.org/TV5Site/meteo/meteo-ville-76-537.htm

 

 

 

 

 

 

Copyright Michelin 2004

 

 

 

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13 octobre 2006 5 13 /10 /octobre /2006 08:14

Commentaire sur lci, cliquez sur le lien dessous:

http://www.ventdecolere.org/archives/actualit%e9/lci.mpeg

 

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12 octobre 2006 4 12 /10 /octobre /2006 08:54
ENTREPRISES RHONE-ALPES
Septembre 2003 - N° 1465
ENERGIE
Photovoltaïque : Hervé La Touche : “Il nous faudrait un de “Gaulle” des énergies renouvelables.”
 

 

© Total Energie
L’entreprise lyonnaise Total Energie construira une usine d’assemblage de panneaux photovoltaïques à Toulouse. Preuve, s’il en est, que le marché européen du solaire est sur la bonne voie. Hervé La Touche, directeur commercial de Total Energie, cultive le marché balbutiant du solaire depuis vingt ans. Et devine, enfin, le bout du tunnel.

Propos recueillis par Didier DURAND

 
Entreprises Rhône-Alpes : Quoi de nouveau sous le soleil ?
Hervé La Touche :
Ce qu’il y a de nouveau, en France, c’est l’apparition d’une vraie demande : il y a dix ans, nous recevions une demande d’installation de panneaux solaires par mois. Aujourd’hui, c’est dix par jour ! La sensibilisation de la population à l’égard des énergies renouvelables, et du photovoltaïque en particulier, est désormais une réalité. C’est bon signe... car la demande populaire finira par pousser la classe politique à bouger.

ERA : Jusqu’à présent, ça n’a pas été le cas !
H. L. T. :
Non. Il nous faudrait un de Gaulle des énergies renouvelables. Toutefois, la France est désormais sous la pression des conventions internationales. Elle doit arriver, d’ici quelques années, à produire 21 % de son énergie en énergie renouvelable. Nous en sommes à 14 %. Le temps presse.

ERA : Curieusement, c’est l’énergie éolienne qui a semblé profiter de cette échéance... et pas particulièrement le solaire.
H. L. T. :
Oui, parce que l’énergie éolienne est la plus rapide à mettre en œuvre. Pour situer les choses, l’objectif est d’atteindre 7 000 MW de potentiel de production en éolien d’ici 2007, et 50 MW en photovoltaïque (contre 1 MW aujourd’hui). L’Allemagne a installé 80 MW de panneaux solaires au cours de la seule année 2002 ; elle va vers les 400 MW installés fin 2003. Je vous rappelle qu’1 MW correspond environ à 1 ha de panneaux solaires.

ERA : Pourrait-on voir émerger des opposants au programme solaire comme on a vu apparaître des 'anti-éolien' ?
H. L. T. :
Probablement. Vous savez, on trouve des opposants à tout : certains trouvent laids les panneaux solaires bleus sur un toit de tuiles orangé... même s’ils avoisinent des antennes télé ou des paraboles satellites ! Mais ces réactions sont très marginales et, sérieusement, le solaire sera beaucoup mieux accepté par la population que l’éolien.

 

 
Une tour solaire record

Avec mille mètres de hauteur (trois fois la tour Eiffel !), cette tour solaire australienne sera la plus haute construction du monde. Elle fournira de l’électricité à 200 000 foyers et sera visible à quatre-vingts kilomètres à la ronde. Son principe de fonctionnement est simple : il utilise la faculté qu’a l’air chaud de s’élever dans une atmosphère plus froide, créant alors, dans la cheminée centrale de 130 mètres de diamètre, un vent permanent de 30 km/h actionnant 32 turbines d’une puissance unitaire de 6,5 MW. La nuit, la chaleur restituée par des bassins d’eau disposés sous les panneaux solaires prolongera le chauffage pour permettre à la centrale de continuer à fonctionner.

(Source : Alternatives-Areva ; n° 2 ; 2003)
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12 octobre 2006 4 12 /10 /octobre /2006 08:51

ENTREPRISES RHONE-ALPES

Septembre 2006 - N° 1483
A LA UNE !
Les hydroliennes émergent
 

 
Des éoliennes installées au fond de la mer : l’idée intéresse EDF et son Centre d’Ingénierie Hydraulique (CIH) de Savoie Technolac.

Utiliser l’énergie des courants marins pour produire de l’électricité n’est pas un nouveau concept. L’idée a été exploitée pendant plusieurs siècles par les moulins à marées dont quelques exemplaires, à vocation désormais touristique, existent encore sur les côtes bretonnes. En 1966, la première usine marémotrice au monde était mise en service sur la Rance (Ille-et-Vilaine), d’une puissance équivalente à celle d’un barrage fluvial*. Mais les quelques hydroliennes en fonctionnement en Grande-Bretagne, en Norvège ou en Italie restent à un stade plus ou moins expérimental.

 

© DR
La terre, la lune et le soleil aux manettes
L’énergie des marées renfermerait un potentiel non négligeable : 50 000 à 100 000 MW dans le monde, 15 000 en Europe, 3 000 au large des côtes françaises**. Et présente un certain nombre d’avantages par rapport à l’énergie éolienne. Le premier, et non des moindres : directement dictées par le système terre-lune-soleil, les marées sont régulières et prévisibles. Les horaires des flux et reflux sont connus d’avance. Le deuxième avantage est apporté par l’eau elle-même, 800 fois plus dense que l’air : pour déployer une puissance équivalente à celle d’une éolienne, une hydrolienne peut être six fois plus petite. En revanche, les hydroliennes ont des points faibles. En particulier, leur installation doit tenir compte de l’ensemble des usages de la mer (pêcheurs, bateaux de plaisance, militaires). Mais, surtout, la maintenance de ces engins sous-marins, fonctionnant dans un environnement sévère, n’est pas des plus simples et en accroît les coûts. Ancrée à 50 mètres de profondeur, dotée d’une hélice de 20 mètres de diamètre, l’hydrolienne norvégienne de Kvalsund fait appel à des “mécaniciens” plongeurs… habitués à travailler en eau très froide, et ses composants sensibles ont été doublés pour réduire les risques d’arrêt suite à des pannes.
 
Un programme labellisé par Tenerrdis
La diversité des projets en cours traduit l’état de l’art d’une technologie qui n’en est encore qu’à un stade pré-industriel. Support immergé ou non, turbine à axe horizontal ou vertical, écoulement libre ou canalisé, formes et structures des supports ? Autant de voies à expérimenter. “Les technologies foisonnent”, confirme Benoît Delprat, chef de projet au CIH, le centre d’ingénierie hydraulique d’EDF, installé sur Savoie Technolac. Pour l’instant, EDF accompagne deux projets importants. Le premier se déroule en Grande-Bretagne où EDF Energy, actionnaire du développeur MCT (Marine Current Turbines), a investi, fin 2005, environ 3 millions d’euros dans le projet Seagen. Cette hydrolienne, en cours d’implantation le long des côtes nord-irlandaises, affiche une puissance de 1,2 MW. Raccordée au réseau, elle fera l’objet de tests pendant deux ans, en particulier avec le concours de biologistes de l’Université Queen’s de Belfast. Côté français, les équipes R&D d’EDF et le CIH travaillent sur l’avant-projet d’un parc hydrolien de 30 MW. Elles accompagnent par ailleurs le programme “Harvest”, avec plusieurs laboratoires de l’INPG (Grenoble) et de l’Insa (Lyon), dont les premiers essais en canal auront lieu l’an prochain. Celui-ci vient d’être labellisé par le pôle de compétitivité “énergie-environnement”, Tenerrdis. Enfin, les premières recherches sont entamées sur des hydroliennes qui fonctionneraient… dans les fleuves.
“Compte tenu de l’avancement des programmes, il faudra attendre 2015 pour que la filière atteigne sa maturité” explique Benoît Delprat. Les coûts de production, pour les premiers prototypes sont estimés entre 0,13 et 0,26 euros/kWh mais baisseront rapidement avec la construction des premiers parcs. À titre de comparaison, le tarif de rachat de l’énergie produite par les centrales éoliennes en mer, en France, est de 0,13 euros/kWh, un tarif incitatif destiné à promouvoir la filière. Les hydroliennes bénéficieront-elles également d’un coup de pouce de la puissance publique ?

Didier Durand

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12 octobre 2006 4 12 /10 /octobre /2006 08:48

ENTREPRISES RHONE-ALPES

Septembre 2006 - N° 1483
A LA UNE !
L’éolien, c’est pas que du vent !
 

 
Depuis que l’électricité d’origine éolienne peut être vendue à des prix permettant d’envisager un retour sur investissement dans des délais raisonnables, les projets se multiplient.

L’été 2006 est à marquer d’une pierre blanche pour la Compagnie Nationale du Rhône : le producteur d’électricité hydraulique vient de mettre en service ses deux premiers parcs éoliens, l’un au Port autonome de Marseille, à Fos-sur-Mer (Bouches-du-Rhône), l’autre à Beaucaire, dans le Gard. Dans un cas comme dans l’autre, les éoliennes (neuf en tout) sont arrivées par voie d’eau. Le plus pratique pour des moulins de 120 mètres de hauteur (les plus grands modèles actuels), soit la moitié de la Tour Eiffel, avec des mâts et des rotors de 80 mètres. Les “bateaux-boîtes” (90 mètres de longueur et 10 de largeur) qui les transportaient provenaient directement, via la Méditerranée, de La Corogne (Espagne) et de Rostock (Allemagne). À taille exceptionnelle, transport très spécial. En investissant près de 24 millions d’euros dans ces deux installations de 10 et 11,5 MW, qui pourront fournir chacune l’équivalent de la consommation électrique hors chauffage de 32 000 personnes, la CNR marque son entrée dans la course à l’éolienne. Une course tellement prisée que les constructeurs industriels ont du mal à suivre : en peu de temps, les délais de livraison se sont allongés de plusieurs mois. “À 83 euros le MWh, il nous faut environ dix ans pour rentabiliser l’opération, même si nous ne connaissons pas encore très bien le comportement des machines dans le temps”, explique Christian Triolle, directeur énergie de la CNR.

 

© Médiathèque EDF / Daniel Riffet
Vallée du Rhône, la route du vent
La CNR a fait de “l’électron vert” une marque de fabrique et n’entend pas s’arrêter en si bon chemin. Elle vient d’obtenir un nouveau permis de construire à Bollène (trois éoliennes totalisant 9 MW) et s’apprête à déposer une demande au Pouzin, toujours en Vallée du Rhône. Une volonté claire, donc, d’accroître ses capacités de production, même si les éoliennes resteront, quoi qu’il en soit, une activité marginale pour elle : “À horizon 2009, nous visons une puissance installée d’environ 100 MW, à comparer aux 3 000 MW hydraulique dont nous disposons aujourd’hui le long du Rhône”, précise Christian Triolle.
La CNR ne sera pas la seule à profiter des bons vents de la Vallée du Rhône. Sa grande concurrente, EDF, championne de l’énergie “sans émission de CO2” grâce à son parc nucléaire, va se lancer elle aussi. Avec un projet très symbolique : l’édification de trois éoliennes le long de l’Autoroute du soleil, au pied… des tours de sa centrale nucléaire de Cruas ! Le dossier est en bonne voie et pourrait déboucher sur une mise en service d’ici le premier semestre 2007.
 
L’éolien comme outil d’aménagement du territoire ?
Sur 10 000 MW de potentiel éolien français, un gisement de 600 MW est envisageable en Rhône-Alpes, selon l’Ademe. Sur la Drôme et l’Ardèche, les deux seuls départements concernés jusqu’à présent, on devrait avoisiner les 100 MW installés d’ici la fin de l’année. Et plusieurs dizaines de projets ont été recensés.
Chez Rhônalpénergie Environnement, une association financée majoritairement par le Conseil régional, on milite en faveur du développement de la filière éolienne comme des autres énergies renouvelables. Mais en plaçant le débat sur un plan autre que purement économique et financier, et en soulignant un autre enjeu. “Doit-on refaire, avec les éoliennes, ce qu’on a fait avec le nucléaire : une production centralisée sur de grosses unités d’où partent des centaines kilomètres de lignes électriques ? Autrement dit, doit-on concentrer les éoliennes dans les endroits les plus rentables ?”, s’interroge Dominique Jacques, chargé de mission. Saugrenue, la question ? Pas tant que ça. “Dans le Parc naturel des Monts d’Ardèche, une commune rurale a créé une société d’économie mixte pour construire et gérer son propre parc éolien. En captant cette richesse naturelle locale, elle démontre tout l’intérêt que peut avoir cette énergie pour l’aménagement du territoire. C’est un débat essentiel concernant le développement de l’éolien : l’énergie est aussi un service au territoire. Il faut rappeler que la moitié des éoliennes danoises appartiennent à des actionnaires locaux : coopératives agricoles, collectivités…”
Le vent comme outil d’aménagement du territoire ? La réponse sera politique ou ne sera pas.

Didier Durand

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12 octobre 2006 4 12 /10 /octobre /2006 08:40

Au 31 mars 2006, la France comptait 150 parcs éoliens pour une puissance électrique cumulée de 918 mégawatts (MW), portant ainsi le nombre d'aérogénérateurs installés à 1049.
Comme chaque année depuis 2004, le ministère délégué à l'industrie a interrogé les préfets en début d'année pour connaître la situation de l'éolien dans leurs départements. 95 départements y ont répondu (1)

Il ressort de cette nouvelle enquête que 202 permis de construire, représentant une puissance de 1230 MW, ont été délivrés entre le 1er février 2005 et le 1er février 2006.
Dans le même temps, 58 permis représentant une puissance de 346 MW ont été refusés, alors que 656 MW l'étaient au cours de la période précédente. Ces refus restent en grande partie motivés par des considérations paysagères et acoustiques. Le ratio des permis refusés sur les permis accordés, de l'ordre de 28%, est équivalent à celui observé les années antérieures.
S'agissant des recours déposés à l'encontre des décisions administratives, leur taux augmente en un an de 5 points pour atteindre 27%, sans toutefois être au niveau de 2004 qui était de 33%. Si l'on considère les 34% de recours jugés, il s'avère que les décisions sont très souvent confirmées par les tribunaux. Ainsi, 90 % des recours déposés contre des permis délivrés ont été rejetés, ces recours portant essentiellement sur l'attente aux paysages et sur les procédures. Il en va de même pour ceux déposés par les porteurs de projets fondés sur l'insuffisance des motivations ayant conduit aux refus.

Alors que l'on dénombrait 566 demandes de permis de construire, pour une puissance s'élevant à 3198 MW, en cours d'instruction au 1er février 2005, leur nombre s'élève un an plus tard à 661, soit 4651 MW.

Comme le précédent sondage le mettait en évidence, le développement de l'éolien continue son extension sur l'ensemble du territoire. Ainsi, 12 nouveaux départements français, en majorité situés au centre et à l'est, instruisent pour la première fois des permis de construire. C'est notamment le cas du Cher, du Maine et Loire, du Var et de la Vienne où 250 MW ont été déposés. Par ailleurs, certains départements doivent faire face à un afflux considérable de demandes de permis de construire. En sont de bons exemples les départements de la région Champagne-Ardenne qui instruisent début 2006 une puissance multipliée par quatre par rapport à celle de l'année écoulée.

Par ailleurs, une augmentation de 15 jours du délai moyen (3,5 mois) pour notifier le dépôt d'une demande de permis de construire par rapport à celui observé en 2005 est à signaler. Comme l'année passée, l'insuffisance de l'étude d'impact, notamment sur ses volets avifaunistiques, acoustiques et paysagers, s'avère en être la principale raison. D'autres, plus anecdotiques, ont trait à l'absence d'autorisations foncières, de données sur les surfaces hors d'œuvre nette (S.H.O.N.), de plan de masse, ou encore des attestations de demande de défrichement.

Pour ce qui concerne le délai moyen d'instruction des permis de construire par les services de l'Etat, à compter de la notification du délai d'instruction du permis de construire, il est également allongé d'un mois par rapport à l'enquête précédente, ce qui le porte à 9 mois. Ceci s'explique en partie par le volume important des demandes déposées dans certaines régions, telles que le Nord-pas-de-Calais ou la Picardie, ainsi que par les modifications de la réglementation introduites par la loi de programme n°2005-781 du 13 juillet 2005 fixant les orientations de la politique énergétique. En effet, les changements des seuils des permis de construire et des études d'impact, de même que l'instauration des zones de développement de l'éolien (Z.D.E.), ont pu susciter des questionnements. A ce titre, on peut s'attendre à une diminution de ces délais d'instruction suite à la publication 19 juin 2006 de la circulaire interministérielle relative aux Z.D.E. qui précise aux préfets de département le nouveau dispositif de soutien au développement de l'éolien et qui leur rappelle l'instauration d'une période transitoire de deux ans durant laquelle l'ancien et le nouveau dispositif coexisteront.

Le tableau suivant présente la synthèse des résultats des trois enquêtes écoulées en terme de puissance (MW) :

Enquête 2004
Du 01/07/01 au 01/02/04
Enquête 2005
Du 01/02/04 au 01/02/05
Enquête 2006
Du 01/02/05 au 01/02/06
Puissance cumulée des permis accordés 852 1557 1230
Puissance cumulée des permis refusés 475 656 346
Puissance cumulée des permis en cours d'instruction au 1er février 2525 3198 4651
Nombre de départements ayant répondu 85 98 95

La dynamique observée conforte les scénarios de croissance de l'éolien les plus ambitieux du Gouvernement.

Enfin, le déploiement de l'éolien en mer, amorcé par la sélection à l'appel d'offres du ministère délégué à l'industrie du projet du parc éolien de la Côte d'Albâtre fin 2005, devrait être favorisé lors des prochaines années par la fixation d'un tarif spécifique à cette filière.

Evolution de la situation de l'éolien au vu de l'enquête de 2004

Carte des permis de construire délivrés pour des installations éoliennes entre le 1er juillet 2001 et le 1er février 2004


Carte des demandes de permis de construire pour des installations éoliennes en cours d'instruction au 1er février 2004

Evolution de la situation de l'éolien au vu de l'enquête de 2005

Carte des permis de construire pour des installations éoliennes en cours d'instruction au 1er février 2005

Carte des demandes de permis de construire pour des installations éoliennes en cours d'instruction au 1er février 2005

Evolution de la situation de l'éolien au vu de l'enquête de 2006

Carte des permis de construire délivrés pour des installations éoliennes entre le 1er février 2005 et le 1er février 2006

Carte des demandes de permis de construire pour des installations éoliennes en cours d'instruction au 1er février 2006

Répartition régionale des puissances en MW pour les permis de construire acceptés, en cours d'instruction et refusés :

Régions
Permis acceptés
(1)
Permis en instruction
Permis refusés
(2)
Ratio (2) / (1)
Alsace
0
12
0
Aquitaine
0
0
0
Auvergne
36
67
12
34%
Basse-Normandie
68
137
27
40%
Bourgogne
0
166
0
Bretagne
125
367
51
41%
Centre
32
568
45
141%
Champagne-Ardenne
23
548
0
0%
Corse
30
18
20
66%
Franche-Comté
30
0
0
0%
Haute Normandie
84
233
2
2%
Ile-de-France
0
17
0
Languedoc-Roussillon
116
228
16
14%
Limousin
0
19
0
Lorraine
153
192
47
31%
Midi-Pyrénées
171
285
8
5%
Nord-Pas-de-Calais
28
415
13
45%
Pays de la Loire
86
206
12
14%
Picardie
192
643
64
33%
Poitou Charentes
22
258
11
52%
Provence Alpes côte d'Azur
10
129
10
98%
Rhône Alpes
25
143
8
32%
TOTAL
1230
4651
346
28%

Il est à noter que les régions Centre, Corse et Provence-Alpes-Côte d'Azur se distinguent par leur important ratio (permis refusés / permis acceptés). Toutefois, le nombre de permis de construire déposés dans ces régions a nettement progressé par rapport à l'année précédente. En outre, les régions Languedoc-Roussillon, Haute-Normandie et Midi-Pyrénées, qui présentaient de forts ratios (permis refusés / permis acceptés) lors de l'enquête précédente, ont vu leur taux respectivement divisé par 4, 9 et 18. De même, la région Nord-Pas-de-Calais a vu son taux de refus passer sous la barre des 50%.

Notes : (1) Les données des départements de l'Isère, de la Mayenne, des Deux-Sèvres, de la Guadeloupe et de la Martinique n'ont pas été communiquées.
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12 octobre 2006 4 12 /10 /octobre /2006 08:01
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12 octobre 2006 4 12 /10 /octobre /2006 07:38

Cette société paticipe avec le Cabinet ABIES a l'élaboration du schéma €olien de la Drome.

Leur site:

http://www.energie-du-vent.com/

 

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11 octobre 2006 3 11 /10 /octobre /2006 15:20

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

En plus grand cliquez ici:

http://www.parc-monts-ardeche.fr/v1/IMG/carte_synthese.pdf

 

 

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11 octobre 2006 3 11 /10 /octobre /2006 15:15
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10 octobre 2006 2 10 /10 /octobre /2006 16:34
Les énergies renouvelables, c'est juste de l'éolien ?

 

 

octobre 2003

 

 

site de l'auteur : www.manicore.com - contacter l'auteur : jean-marc@manicore.com

 

 

***

 

A en juger par l'espace médiatique occupé par l'énergie éolienne dès qu'il est question d'énergies renouvelables dans la presse française, voire d'énergies tout court, il est assez tentant de penser, pour nous autres Français, qu'il s'agit là d'une contribution majeure dans l'ensemble des énergies d'origine renouvelable, ou au moins celle qui présente le plus fort potentiel.

Passé cette première impression, que disent les chiffres ?

 

***

 

 

Quelle part de l'éolien dans le bilan énergétique "renouvelable" mondial ?

 

Si nous regardons aujourd'hui quelle est l'énergie d'origine renouvelable la plus employée dans le monde, elle ne doit rien à la haute technologie, puisqu'il s'agit....du bois, c'est à dire de la première source d'énergie que nos ancêtres aient utilisée, il y a 500.000 ans (cette source comprend aussi les déchets de bois, la paille, etc).

 

 

 

Source

 

Mtep

 

En % du total des renouvelables

 

En % du total de la "production" d'énergie
bois & biomasse solide

1 035,1

77,20%

11,17%

hydroélectricité (1)

222,2

16,57%

2,40%

géothermie

43,8

3,27%

0,47%

déchets municipaux

19,0

1,41%

0,20%

biocarburants

10,6

0,79%

0,11%

biogaz

4,3

0,32%

0,05%

solaire thermique

3,9

0,29%

0,04%

éolien (1)

1,7

0,13%

0,02%

énergie marémotrice

0,1

0,01%

0,00%

photovoltaïque (1)

0,1

0,00%

0,00%

total

1 340,8

100,00%

14,46%

Contribution des diverses énergies renouvelables à l'approvisionnement énergétique mondial, en millions de tonnes équivalent pétrole (une tonne équivalent pétrole = 11.600 kWh), pour l'année 1999. Source : Agence Internationale de l'Energie

 

 

(1) la conversion de ces énergies est faite sur la base 1 tep = 11.600 kWh électriques. La conversion sur la base de l'énergie primaire donnerait des montants 3 fois supérieurs.

 

Mais il faut quand même préciser un point important : c'est que le bois n'est pas nécessairement une énergie renouvelable ! En effet, par définition, une énergie renouvelable est une énergie... qui se renouvelle. Or, au rythme de consommation actuel, le bois ne se renouvelle pas en totalité, et la partie du bois brûlé - et qui a préalablement du être coupé - qui ne se renouvelle pas s'appelle... la déforestation, tout simplement.

Il y a donc une fraction de la consommation de bois qui n'est pas vraiment renouvelable, et qui ne devrait pas figurer dans ce classement ci-dessus. Il n'en reste pas moins que même la fraction renouvelable du bois constitue la première contribution aux énergies renouvelables dans leur ensemble.

Il y a d'autres énergies qu'il est courant de mettre dans la rubrique "renouvelables", alors que cette caractéristique se discute. Cela concerne par exemple l'énergie tirée des déchets municipaux. Certes, produire des déchets est le propre de la vie, et tant qu'il y aura des hommes il y aura des déchets. Mais une partie de ces déchets, aujourd'hui, se compose de plastique (environ 20%), c'est à dire de pétrole transformé, et il y a probablement débat pour savoir si cette partie - qui fournit une contribution importante dans l'énergie tirée des incinérateurs - a vraiment sa place dans les renouvelables !

La même réserve peut s'appliquer aux biocarburants, dont l'élaboration, aujourd'hui, consomme une quantité non négligeable d'énergie fossile, certaines filières ayant même un rendement négatif (c'est à dire que l'on met plus d'un litre de pétrole en entrée pour récupérer un litre de biocarburant en sortie). Cela n'est pas le cas de toutes, heureusement, mais dans les cas favorables il faut encore quelques décilitres de pétrole - non renouvelable - pour obtenir un litre de biocarburant. Alors, renouvelable ou pas ... ?

Si, abstraction faite de ces subtilités de nomenclature, qui en fait sont des débats assez fondamentaux (il est malheureusement courant de débattre sur un sujet sans même savoir comment se définit l'objet du débat !), nous revenons à notre "classement" des sources renouvelables par ordre d'importance, après le bois nous trouvons l'hydroélectricité, qui pour le coup est 100% renouvelable, et qui "écrase" aujourd'hui, et de très loin, toutes les autres sources, bois excepté.

 

 

 

 

Contribution des sources renouvelables, hors bois, à l'approvisionnement énergétique mondial, en Millions de tonnes équivalent pétrole.

 

 

Les énergies électriques sont converties sur la base de 1 tep = 11.600 kWh

 

 

Source : Agence Internationale de l'Energie

 

 

 

 

Il est assez facile de constater, sur les chiffres du tableau du haut de la page, que l'éolien, aujourd'hui, pèse environ 0,1% du total de la production "renouvelable" dans le monde, et environ 0,02% de l'approvisionnement énergétique mondial. Mais on m'objectera, avec raison, que la faiblesse des chiffres aujourd'hui ne veut rien dire sur le potentiel futur. L'argument est, de fait, parfaitement recevable ; avant de faire 40% de l'approvisionnement énergétique mondial aujourd'hui, il fut une époque où le pétrole en faisait 0%. Pouvons nous avoir une idée du haut de la fourchette de l'approvisionnement éolien à l'avenir, "toutes choses égales par ailleurs" ?

Si nous regardons les taux de croissance sur de longues périodes qu'ont connu les autres formes d'énergie dans le passé, nous constatons qu'aucune d'entre elles, à l'exception du pétrole, n'a jamais dépassé 10% de croissance annuelle moyenne soutenue sur 50 ans.

 

 

 

 

Taux de croissance annuel moyen, sur 50 ans, de la consommation mondiale pour les 3 principaux contributeurs actuels, selon l'année de fin de période. Exemple : les valeurs de 1960 représentent les taux de croissance annuel moyens du pétrole, du gaz et du charbon pour la période 1910-1960. Les valeurs pour 1940 représentent les taux de croissance annuel moyens du pétrole, du gaz et du charbon pour la période 1890-1940, etc.

 

 

A l'exception du pétrole dans ses tous débuts (il représentait alors quelques % de l'approvisionnement mondial) aucune source majeure n'a connu de croissance annuelle moyenne supérieure à 10% pendant 50 ans.

 

 

Source : Schilling et. al et Agence Internationale de l'Energie pour les données primaires, taaux de croissance calculés par votre serviteur.

 

Revenons à notre éolien : à partir des 0,02% actuels de contribution aux 9 milliards de tonnes équivalent pétrole consommés par l'humanité, si nous appliquons une croissance de 10% par an en moyenne sur les 50 ans à venir, cette source représenterait dans 50 ans 2,5% du total mondial si ce dernier fait toujours 9 milliards de tonnes équivalent pétrole, et moins de 1% de l'approvisionnement mondial dans 50 ans si la consommation globale d'énergie continue à croître de 2% par an pendant les 50 ans qui viennent.

La conclusion est assez simple : si nous voulons nous débarasser d'une fraction significative des combustibles fossiles dans les 50 ans qui viennent, faire ou ne pas faire d'éolien est assez indifférent.

 

***

 

 

Quelle part de l'éolien dans le bilan énergétique "renouvelable" français ?

 

Si nous regardons maintenant le cas français, nous n'avons pas plus le constat d'une contribution significative de ce mode de production au sein des énergies renouvelables.

 

 

 

 

Contribution des sources renouvelables au bilan énergétique français, en millions de tonnes équivalent pétrole (1 tonne équivalent pétrole = 11.600 kWh).

 

 

Les énergies électriques sont converties sur la base de l'énergie finale. La consommation totale d'énergie finale de la France est de 175 millions de tonnes équivalent pétrole.

 

 

Enfin le solaire photovoltaïque n'est pas représenté ; sa contribution est aujourd'hui encore plus faible que celle de l'éolien.

 

 

Source : Observatoire de l'Energie, Ministère de l'Industrie

 

Nous constatons sur ce graphique que l'éolien est la dernière des sources d'énergie renouvelables en France aujourd'hui, avec 0,1% de l'ensemble de ces énergies (et 0,01% de la consommation totale d'énergie finale en France) ; l'éolien fournit donc dans notre pays une part très proche, au sein des renouvelables, de ce qu'elle est pour le monde dans son ensemble (0,13%, voir tableau du haut de la page), et tout aussi négligeable pour le moment.

Il est dès lors facile de voir que de multiplier le parc français par 100, ce qui est désormais l'objectif ministériel (pour le passer de 100 à 10.000 MW installés), amènera l'éolien au niveau des déchets urbains solides aujourd'hui, et permettra d'espérer environ 1% de l'approvisionnement énergétique français actuel, ou 10% du total des renouvelables aujourd'hui. Cela nécessitera - déjà - 5.000 machines environ, c'est à dire qu'il est vraisemblable que les éoliennes deviendront des éléments courants du paysage dans les régions ventées (aussi courants que les pylônes à très haute tension, disons).

Techniquement on peut très bien le faire, et si cela peut être fait sans augmenter les émissions de gaz à effet de serre (ce qui en France n'est pas gagné d'avance, voir pourquoi sur cette page), c'est toujours cela de pris, mais même cette multiplication par 100 ne changera pas grand chose à la manière dont se présente le problème de notre approvisionnement futur si nous souhaitons diviser les émissions de gaz à effet de serre par 4 et/ou éviter un choc pétrolier futur.

Les "champions" de l'éolien que sont l'Allemagne et le Danemark ont obtenu, respectivement, 0,1% et 1,3% de leur énergie totale par ce moyen en 1999 (source IEA). Au Danemark, qui a pobablement l'un des plus forts taux d'énergie éolienne dans le "mix" au monde, la consommation d'énergie a augmenté, sur la décennie 1990, de .... 1,3% par an en moyenne (source IEA). Dix ans d'efforts dans l'éolien ont tout juste servi à "absorber" une année de hausse de la consommation d'énergie, et pour cela, il a fallu en mettre des machines ! (ci-dessous).

 

 

 

 

Implantations éoliennes au Danemark. Manifestement, ce pays est allé assez loin dans ses efforts, ce qui n'a malheureusement pas eu d'effet considérable sur sa consommation d'autres énergies ou ses émissions de gaz à effet de serre.

 

 

Source : Ministère Danois de l'Energie

 

A l'évidence l'éolien occupe aujourd'hui un espace journalistique bien excessif compte tenu de son importance réelle, quel que soit le pays considéré.

 

 

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