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Association : VENTS LIBRES SUR NOS COLLINES.
Activité : Défense de l'environnement
No de parution : 20050048
Département (Région) : 26 - Drôme (RHONE-ALPES)
Courriel : ventsdescollines@laposte.net
  Date de la déclaration : 7 novembre 2005.
 Pour ceux qui veulent en savoir plus

sur Espeluche:

http://www.genea26provence.com/droite133.html

 

Photo Vue du ciel!!:

http://city.zorgloob.com/?ville=9478&lib=ESPELUCHE

Météo du coin

Prévisions:

http://www.tv5.org/TV5Site/meteo/meteo-ville-76-537.htm

 

 

 

 

 

 

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28 août 2006 1 28 /08 /août /2006 12:04

Bernard Viau
Parti Vert, Rivière-du-Loup (Canada)

Édition du jeudi 24 août 2006


On prétend que l'éolien diminuera l'effet de serre. Réduire la consommation de viande aurait plus d'effet sur le réchauffement planétaire car l'élevage est la première source de gaz à effet de serre. Ce qu'il faut pour améliorer notre bilan énergétique, ce sont des incitatifs fiscaux pour les économies d'énergie. Il ne faut pas se leurrer : si on met tant d'argent dans le développement de l'éolien, ce n'est pas pour l'environnement. On construit des éoliennes parce que c'est très payant. Un projet d'éoliennes se finance d'abord comme un abri fiscal qui donne des déductions de 80 % pour l'impôt des particuliers. Le promoteur ramasse des bonis de production et des crédits de réduction d'émissions polluantes de la part des gouvernements. Mais l'argent n'est pas tout : il faut que le projet soit accepté socialement.

La valeur d'un paysage


Récemment, le vent s'est arrêté à Rivière-du-Loup; Sky Power a accumulé les gaffes aux audiences du BAPE et a dû s'offrir les services d'une firme de relations publiques pour tenter de le piloter hors des eaux troubles. Il a sous-estimé l'importance des émotions liées à une ressource naturelle pourtant simple : le paysage.
On mesure la valeur des choses en fonction de leur rendement potentiel, du profit qu'on peut en tirer. Il est donc normal que les financiers n'arrivent pas à comprendre la valeur d'un paysage !
En Europe, les citoyens se plaignent que des kilomètres de paysages ont été défigurés et que les éoliennes entraînent des problèmes de santé. Le tourisme a baissé et la valeur des propriétés a diminué.
Il faut être lucide : les éoliennes sont d'énormes tours surmontées d'un phare intermittent. Impossible de les manquer !
Il y a beaucoup de choses dont on ne parle pas lors des présentations d'un promoteur. La machinerie nécessaire est énorme, à la mesure de ces tours gigantesques; tous les chemins d'accès doivent être agrandis, les ponts aussi. Autour de la base de ciment, pour supporter le poids des grues, il faudra compacter et niveler le sol sur une très grande superficie, d'où de l'érosion et des dommages considérables aux terres «protégées» par la Loi sur la protection du territoire agricole. L'hydrologie des champs agricoles est de plus complètement perturbée, et ce, de manière irréversible.
La construction d'éoliennes requiert une mer de ciment. Des milliers de convois, très lourds, très larges et très longs, vont causer des dommages à tout le réseau routier en plus de polluer par le diesel, le bruit, la poussière, les vibrations et le trafic. Des fondations seront affectées par le passage des camions et les routes défonceront au printemps. Qui, pensez-vous, paiera la facture ? L'Union des municipalités vient justement de lancer l'invitation aux élus municipaux pour discuter de la filière éolienne à Rimouski en octobre prochain.
Prévoir les frais de démantèlement
Dans 30 ans, si les promoteurs n'ont pas déclaré faillite pour éviter d'avoir à démanteler les éoliennes, les fondations seront léguées aux petits-enfants des propriétaires actuels. Il faudrait, par précaution, exiger des promoteurs le dépôt en fiducie des frais de démantèlement des éoliennes, comme un fond d'actifs pour les générations futures.

Dans un monde idéal, les promoteurs feraient ce qu'ils voudraient. Ils supprimeraient les enquêtes publiques, obligeraient les préfets et les maires à un silence complaisant et feraient payer leur publicité par le gouvernement. L'éolien industriel est loin de l'image propre et verte que les promoteurs veulent bien présenter.
Il y aura des retombées économiques, nous dit-on. Or 75 % des coûts d'une éolienne vont à la turbine; le Québec n'en produit pas. Et 20 % des coûts vont à la construction. Dans le cas de Sky Power, les contrats sont déjà tous attribués à une firme de l'Ontario.
Soyons réalistes : le Québec ne fournira que le gravier, le sable et les beignes du promoteur.

Gigantisme antiécologique

En France, après l'implantation de plusieurs parcs éoliens, on sait maintenant avec certitude que l'éolien industriel ne crée aucun emploi permanent car les éoliennes sont surveillées et exploitées à distance par un technicien travaillant dans une salle bourrée d'ordinateurs.
Il faut encadrer les projets d'éoliennes avant qu'il ne soit trop tard. Ces tours gigantesques seront encore dans le paysage lorsque les décideurs d'aujourd'hui seront en centre d'hébergement. Les MRC doivent absolument renforcer leurs règlements pour exclure complètement l'éolien industriel des zones agricoles, des zones migratoires, des zones touristiques et des routes fréquentées. Il faut regrouper les éoliennes dans des parcs et prévoir des indemnisations substantielles en compensation des dommages aux infrastructures routières. Pour prendre une décision éclairée dans le dossier de l'éolien, il faudra faire preuve d'une vision de 30 ans.

Si nous dénonçons aujourd'hui ce modèle de développement, c'est à cause de son gigantisme. L'éolien industriel est devenu antiécologique car les champs d'éoliennes sont des symboles, non pas d'un respect de l'environnement mais de l'exploitation des ressources et de la domination de l'industrie sur l'environnement et le territoire. Par contre, ce même non-respect sonnera peut-être le glas du projet de Sky Power car ses éoliennes contreviennent à la Loi sur la protection du territoire agricole.
Quel développement serait souhaitable ? Un développement local autogéré de l'énergie éolienne au lieu d'un rapport de force économique où les millions l'emportent sur le gros bon sens. Les municipalités doivent devenir des partenaires ou, mieux, des investisseurs responsables pour les générations futures en exigeant qu'Hydro-Québec ajuste ses exigences au monde coopératif municipal.

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11 juillet 2006 2 11 /07 /juillet /2006 11:05
11.07.2006 -

Ne pas dormir auprès des éoliennes industrielles durant la nuit.

NUISANCES SONORES - ” Frits van den Berg  a défendu sa thèse le 12 mai 2006 à l’Université de Groningue (Pays-Bas).

Officiellement cela n’existe pas : les gens qui se plaignent du bruit que font les éoliennes dans leur région et les empêche de dormir, sont des affabulateurs. Comme de véritables Don Quichotte ils essaient de prouver leur bonne foi auprès  des administrations, des exploitants de parcs éoliens et  du lobby de l’énergie éolienne. En vain, car, qui peut bien être contre l’énergie éolienne ?

Pourtant, ils ont raison, selon Frits van den Berg . Ses recherches démontrent une accroissement très fort du bruit que font les éoliennes après le coucher du soleil, parce qu'à ce moment-là, il y a davantage de vent en hauteur.

“Bien que le lobby éolien a longtemps affirmé que ceci n’est pas vrai, ou qu'on essaie de minimiser  ces faits, ils sont pourtant irréfutables.”

Il est tout à fait étonnant que les exploitants des parcs éoliens soient si peu au courant des propriétés de leur “matière première”, le vent, dit Frits van den Berg.

Il a mesuré le vent « en altitude » au parc éolien Rhede (Pays-Bas). Si pendant la nuit, c’est le calme près du sol, par contre il fait carrément du vent à une hauteur plus élevée. Dans la journée ceci n’est pas le cas. C’est pourquoi les hautes turbines modernes font plus de tours pendant la nuit que dans la journée, et elles produisent davantage de bruit.

Les exploitants se sont moqués des observateurs et ont nié ce fait pendant longtemps.

Citons Van den Berg : “Les exploitants basent leurs chiffres de production attendues sur la vitesse moyenne du vent à une hauteur de dix mètres, pendant toute l’année. Mais les éoliennes de nos jours sont beaucoup plus hautes: parfois 80 mètres. A cette hauteur il se peut que le vent souffle fort, et qu’en bas l’air soit immobile. Les exploitants devraient finir par faire ce constat en regardant leur rendement : les hautes turbines modernes produisent plus d’énergie pendant la nuit que dans la journée.”

Jour et nuit

Celui qui est dans son jardin pendant une soirée d’été calme, ne peut pas s’imaginer que quelques dizaines de metres plut haut, il y a un vent fort. Van den Berg explique ce phénomène: “Dans la journée le soleil chauffe les couches atmosphériques et l’atmosphère devient instable avec beaucoup de turbulence. Cela explique que les différences entre le vent près du sol et celui dans les couches plus élevées ne sont pas très importantes. La nuit, quand l’air se refroidit fortement, l’atmosphère devient instable. La couche inférieure se calme et elle est à peine influencée par le vent qui souffle alors en hauteur. Ce phénomène se produit souvent sous notre climat.

Un train sans fin

Le vent fort dans les couches supérieures fait tourner les ailes des éoliennes plus rapidement la nuit que le jour. Cela renforce le bruit du courant du vent le long des ailes. Van den Berg : “ce bruit est très gênant parce qu’on l’entend constamment et qu’il y a des fluctuations. Les riverains des parcs éoliens le comparent à un train sans fin, ou bien au ressac, ou à un avion 747 décollant. Le jour cela perturbe moins, car le bruit éolien se fond mieux avec l’ambiance sonore du trafic et du bruissement des arbres. Il n’y a pas alors de fluctuations.  La raison pour laquelle les gens éprouvent  ce bruit comme gênant est probablement le fait qu’il  correspond à la hauteur et la variation d’une conversation entre personnes. Notre ouie est très sensible á cette fréquence.

Big Business

Van den Berg est gêné du fait que l’administration et les exploitants  considèrent les plaintes  des riverains comme une question de “not in my backyard” (pas dans mon jardin à moi). C’est arrogant. Ce qui est certain, c’est que les habitants à un ou deux kilomètres de distance d’un parc, sont également fortement gênés. En plus c’est un fait que les normes sur la nuisance sonore sont dépassées. Les parcs éoliens industriels sont du “big business”. Beaucoup d’exploitants ne tiennent pas compte des résidents, et l’administration ne tient pas son rôle. Essayez donc de lutter contre cela en tant que citoyen ! Bien évidemment,  tous les riverains ne se plaignent pas. Ce n’est pas le cas non plus de tous ceux qui vivent près de Schiphol. Mais ceux qui se plaignent, ont leurs raisons. Moi-même, je ne suis pas contre la force éolienne, mais je trouve qu’il faut s’en tenir aux règles. Il est difficile de trouver des endroits pour la construction de ce genre de parcs sans gêner les gens. Si on continue à consommer de plus en plus d’énergie, la part de l’énergie éolienne dans le pays restera  petite par rapport à la gêne sonore et à la pollution des paysages.

Curriculum vitae

Frits van den Berg (janvier 1952, Rotterdam) a fait des études de Sciences Physiques a l’Université de Twente (Pays-Bas). Il a préparé sa thèse dans le groupe Science et Société de la Faculté Mathématiques et Sciences Naturelles et Physiques.

Il est docteur ès Mathématiques et es Sciences Physiques.
Le titre de sa thèse est : The Sound of High Winds: the Effect of Atmospheric Stability on Wind Turbine and Microphone Noise. (Bruits des vents en altitude: les effets de stabilité atmosphérique sur les éoliennes et les microphones)

Pour plus amples informations: Frits van den Berg, tel. 0031503634763, g.p.van.den.berg@rug.nl.
 
Document PDF The sounds of high winds - VAN DEN BERG 2006.pdf 4.75Mo

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11.07.2006 - Le Soleil

Les éoliennes sont-elles un danger pour la santé?

CANADA - Les experts ne s'accordent pas sur l'impact des parcs éoliens sur la santé des résidants.
Cet enjeu est au centre des préoccupations de la deuxième partie des audiences du BAPE sur le projet d'agrandissement du parc éolien Le Nordais entreprises lundi soir et qui se poursuivront jusqu'à demain à Saint-Ulric, près de Matane.

«Il n'existe pas de problèmes connus liés à la proximité de parcs, affirme le Dr Bernard Pouliot de la Direction de la santé publique du Bas-Saint-Laurent. Quatre types de nuisances sont identifiés : le bruit, les infrasons, les champs électromagnétiques et les effets stroboscopiques.»

Le bruit. «La nuit, un niveau sonore de 30 décibels (dBA) est recommandé, indique-t-il. Or, la directive du Développement durable, de l'Environnement et des Parcs établit à 40 dBA le niveau de bruit nocturne acceptable. À la longue, ça peut devenir agaçant.»

Le parc exploité par Axor à Saint-Ulric et Saint-Léandre atteint des niveaux sonores variant de 30 à 38 dBA, avec un vent de 12 km/h. En comparaison, une conversation entre deux personnes atteint 55 dBA.

Les infrasons et les effets stroboscopiques causés par les pales auraient un impact sur la santé. Selon le médecin, les études sont «peu claires» ou «discrètes» face à ces phénomènes.

En ce qui a trait aux champs électromagnétiques, «le lien avec la leucémie chez l'enfant n'est ni confirmé, ni infirmé, précise-t-il. Il convient d'être prudent.»

Recommandations
La Dre américaine Nina Piermont soutient que l'effet strobo- scopique des pales peut provoquer des nausées, des pertes d'équilibre, voire des crises d'épilepsie.

En ce qui a trait au bruit, la Dre Piermont cite une étude de la Britannique Amanda Harry qui révèle que, sur 14 personnes interrogées vivant aux abords d'un parc de 16 éoliennes, 13 souffraient de maux de tête. Dix d'entre elles ont aussi signalé des troubles du sommeil, de l'anxiété, du stress, voire des symptômes de dépression.

«D'après ces données, les éoliennes ne devraient pas être implantées à moins de 2,5 km des habitations, conclut-elle. Les personnes vivant à moins de 5 km d'un futur parc devraient être prévenues des effets et être correctement indemnisées pour ce préjudice.»

Pour sa part, l'Académie nationale de médecine (France) recommande une distance minimale de 1,5 km pour des éoliennes d'une capacité de 2,5 MW et plus.

Une pétition circule à Saint-Ulric et Saint-Léandre pour demander qu'aucune structure ne soit installée à moins de 750 mètres d'une résidence dont le propriétaire accueille déjà des éoliennes sur ses terres et à moins de 1 km d'un contribuable n'ayant pas autorisé la présence de «moulins à vent».

Un règlement adopté par la MRC de Matane permet l'érection de structures à 350 mètres d'une habitation. Un projet de révision, à l'étude, porterait cette distance à 500 mètres.

Axor compte investir quelque 150 millions $ en ajoutant 25 éoliennes de 3 MW ou 50 de 1,5 MW aux 60 déjà installées et aux 100 autres prévues par Northland Power.

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11 juillet 2006 2 11 /07 /juillet /2006 10:57
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11 juillet 2006 2 11 /07 /juillet /2006 10:55
09.06.2006 - La Nouvelle République

Projet éolien abandonné - Le maire enterre le projet après avoir sondé les riverains : 94% des riverains étaient contre

VIENNE - Comme à Lusignan, Bonneuil-Matours ou Pleumartin, les opposants à l’implantation de parcs éoliens ont tenu une réunion publique, mercredi soir, salle des fêtes de La Chapelle-Viviers. Ici, la seule différence de taille, c’est la décision du conseil municipal. L’assemblée communale a enterré toute seule, et comme une grande, le projet. Il y a quinze jours, après concertation de la population, les élus ont voté contre le projet présenté par la société Gamesa. A savoir l’installation de huit éoliennes de 75 m de mât au sud du plateau du « Lan ».

« On a envoyé des courriers aux habitants des hameaux les plus concernés. Sur cinquante lettres envoyées, nous avons reçu quarante-cinq réponses. Seules trois étaient favorables », a expliqué le maire Patrick Charrier.
D’après lui, ce qui a joué dans la balance, n’est pas tant les arguments antiéoliens que le « surplus » de signes énergétiques dans le coin avec la présence déjà remarquée de la centrale nucléaire et d’une ligne à haute tension. Pour Jean- Louis Butré, président des associations d’opposants aux parcs éoliens industriels « Vent du bocage » et « Vent de la Vienne », organisateur de la réunion, le cas de La Chapelle a pourtant valeur d’exemple.

« C’est un exemple de démocratie contrairement aux autres projets connus dans la Vienne. Je tiens à féliciter le maire. »

Le JT de Pernault appelé à la rescousseCet abandon des pales en rase campagne n’a pas empêché l’homme, à la tête d’un intense lobbying, d’exposer ses arguments contre l’éolien industriel : « Elles produisent 2 à 3 mégawatts mais fonctionnent 20 % du temps. Si elles devaient produire l’équivalent de ce que produit la centrale de Civaux, il en faudrait 15.000 pour arriver au même résultat. Le prix de revient est de 6 à 8 centimes pour l’éolien et de 2 à 3 centimes pour le thermique et le nucléaire ».

Dans la salle, une trentaine de personnes (dont une minorité de Chapellois) ont aussi découvert « l’atteinte au patrimoine de la France, la préconisation de l’Académie demédecine et les nuisances ressentis par les riverains ».

Le journal de 13 h de Jean-Pierre Pernault a été d’un grand secours. Dans un reportage diffusé il y a trois semaines, les journalistes de la Une ont interrogé des habitants du Finistère excédés par les nuisances d’un parc éolien. De quoi apporter de l’eau au moulin pour éviter de brasser de l’air.

Au final, la soirée a été calme. Les opposants aux opposants (pro-éoliens) n’avaient pas fait le déplacement. Seul Jörg Franzbecker a discrètement pris des notes. Il travaille pour la société Amicus Salus qui prévoit d’installer huit éoliennes (80 mètres de mât). L’étude d’impact est en cours sur la commune de Civaux. Et le promoteur ne se démonte pas : « Les arguments de Vent de colère, on les connaît. »

Les opposants lancent un appel aux élusDans un courrier en forme de tract adressé à la présidente du conseil régional, aux sénateurs, députés, conseillers généraux et élus de tout bord, Jean-Louis Butré, président des associations « Vent du bocage » et « Vent de la Vienne », dit « Non aux projets d’éoliennes géantes dans la Vienne » :

« Nous constatons depuis un an que les promoteurs de l’éolien opèrent dans la plus grande discrétion pour obtenir des permis de construire. Cette attitude antidémocratique est en contradiction avec la loi et les chartes régionales ou départementales qui mettent en premier le devoir de transparence. Nous déplorons l’anarchie actuelle des 45 projets répertoriés dont plus de 23 en cours. La Vienne, au passé historique prestigieux, risque d’être défigurée par des machines industrielles gigantesques de 150 mètres de haut. Un mitage du territoire est en cours, au mépris des chartes de l’éolien. L’Académie de médecine a recommandé de ne pas implanter ces machines à moins de 1,5 km de toute habitation. Aucune justification économique sérieuse ne peut soutenir ces projets. L’éolien n’est pas la réponse au problème de l’énergie. Nous faisons appel à votre sens des responsabilités pour que ces projets n’aboutissent pas ».  

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11 juillet 2006 2 11 /07 /juillet /2006 10:53
11.07.2006 - Association de Défense de l’Environnement en Nord Lauragais

L’existence de nuisances sonores importantes jusqu’à une distance considérable des centrales

FRANCE - L’existence de nuisances sonores importantes jusqu’à une distance considérable des centrales éoliennes n’est plus à prouver.

Citons pour exemple, Saint Crépin (1000m) (seul site où la DDASS a fait des mesures), Plougras (700m), Avignonet (500m), Sallèle-Limousis (1000m), le Mont Tauch, le Pic du Merdelou (1300m), Fitou, etc… On a de plus de nombreux témoignages où de façon sporadique, les machines s’entendent distinctement mais plus faiblement à 3 et même 5 km.

Lire le document ci-dessous :

Document PDF EOLIEN_INDUSTRIEL-NUISANCES_SONORES.pdf 1.26Mo
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11 juillet 2006 2 11 /07 /juillet /2006 10:36

Lettre de Vent du bocage à Mme la Ministre de l'environnement et du Développement durable
et M. le Ministre Délégué à l'Industrie
5 juillet 2006

LETTRE Zones de Développement de l'éolien (ZDE)

cliquez sur le lien ci dessous
 

http://ventdubocage.net/documentsoriginaux/zde/circ-zde19juin06.pdf

 

 
Dispositions relatives à la création de zones de développement de l'éolien terrestre
Instructions détaillées aux Préfets ( 19 juin 2006)
Mme la Ministre de l'écologie et du Développement Durable
Mr le Ministre Délégué à l'industrie,
 

- Compte tenu de l'état d'avancement des projets existants et de la frénesie des promoteurs de l'éolien, la mise en place des Zone de Développement éolien est tardive et inadaptée.

- Nous considérons que vous cautionnez indirectement par ce texte le programme des industriels de l'éolien et une fraction d'écologistes utopiques.

- Nous n'acceptons pas que la France soit massacrée par plus de 10.000 machines industrielles géantes, ruineuses, inutiles, potentiellement dangereuses pour la santé, destructrices de l'environnement et mettant en péril le patrimoine de notre pays.
- Nous lançons un appel à toutes les Associations de Défense du Patrimoine de la France pour nous aider à lutter contre ce plan.
Veuillez agréer Mme et Monsieur les Ministres, l'expression notre haute considération

                                                            Jean-Louis Butré :
Président
Copie : Mr le Président de la République
Mr le Premier Ministre
Mr le Ministre d'Etat
Mr le Ministre de la Culture
Mr le Préfet de la Vienne
Mrs les élus de la Vienne
Associations de défense du Patrimoine



Vent du Bocage

22 rue de la Libération
Rouillé 86480
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11 juillet 2006 2 11 /07 /juillet /2006 10:22
CALVADOS:
Maisoncelles-sur-Ajon et Lingèvres

CALVADOS:
Maisoncelles-sur-Ajon et Lingèvres

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11 juillet 2006 2 11 /07 /juillet /2006 10:19
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7 juillet 2006 5 07 /07 /juillet /2006 08:33
------>(texte de l'artice ci dessous de H.Kempf sous format pdf (300K) (pour ceux qui ne pourraient pas se procurer le journal)

Hervé Kempf
Les éoliennes remettent au premier plan la question des paysages
LE MONDE | 07.06.06 | 16h13 • Mis à jour le 07.06.06 | 16h13
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Le développement durable justifie-t-il toutes les atteintes à l'environnement où il s'inscrit ? C'est la question qu'ont posée les Assises européennes du paysage, tenues à Lille du 31 mai au 2 juin. La réflexion est nouvelle : car si les politiques s'orientent lentement vers de nouveaux choix en matière de transport ou d'énergie, ceux-ci ont des impacts réels sur l'environnement et les paysages.
Chiffres
1 049 éoliennes sont aujourd'hui en service en France. Elles représentent une puissance de 918 mégawatts. Ces chiffres pourraient doubler d'ici trois ans.
17 %, c'est le taux d'augmentation des terres urbanisées en France depuis 1995. Dans le même temps, pourtant, la population n'a crû que de 4 %. Meilleur élève, l'Allemagne "consomme" deux fois moins d'espace.
3 %, la part du territoire occupée par les routes et les parkings.
75 % des 198 000 maisons construites en 2003 ont été bâties en secteur diffus et 25 % en lotissement. Le mitage du territoire s'accélère : la proportion était quelques années plus tôt de 50 %.
30 000, c'est le nombre approximatif d'architectes en France, pour seulement 800 paysagistes.

Par exemple, une ligne de TGV a une influence d'autant plus brutale que la vitesse recherchée impose un tracé rectiligne, tracé que présente aussi le canal en projet Seine-Nord Europe. De même, les éoliennes, qui concentrent les interrogations du fait du grand nombre qu'il est prévu d'implanter en France, ne peuvent guère se dissimuler.
"Les projets éoliens ont de puissants effets sur les paysages, et il est totalement illusoire de vouloir les intégrer", prévient Philippe Allard, de la direction départementale de l'équipement du Pas-de-Calais. De toute façon, "on ne va pas essayer de les intégrer dans le paysage, précise Jean-Jacques Hilmoine, maire de Fruges (Pas-de-Calais), qui promeut vigoureusement un projet de 70 aérogénérateurs sur la communauté de communes qu'il dirige. On va essayer de les faire accepter par les habitants en l'accompagnant d'un projet de territoire". Ces éoliennes devraient apporter 1,7 million d'euros de taxe professionnelle chaque année, dont une partie servira à enterrer les lignes électriques. Mais l'intérêt économique local ne réduit pas à néant les questions paysagères que pose l'intégration de ces nouveaux équipements.
Il est possible d'éviter le pire en limitant les "covisibilités", c'est-à-dire en plaçant les aérogénérateurs de façon à ne pas trop s'imposer face à des éléments remarquables comme les châteaux ou les églises. Ces machines "fonctionnent très bien dans les paysages où il n'y a pas de repère de visibilité", constate Olivier Van Poucke, paysagiste associé à Fruges. En plaine, elles sont aussi jugées moins choquantes qu'en moyenne montagne.
L'environnement peut également aider à leur insertion. "L'aviation civile par exemple impose une couleur très claire aux éoliennes, un blanc cassé qui se coule bien dans les ciels du Nord, indique Philippe Allard. Mais dans les ciels bleus du Sud, il tranche."
Le mieux serait d'implanter les machines dans un environnement déjà "déchiré" comme à Dunkerque, où les cinq éoliennes proches de l'usine Sollac se fondent très bien dans l'ambiance industrielle de cheminées, de pylônes et de fumées, auxquels elles donnent même un relief nouveau.
Mais les paysagistes craignent qu'un trop grand nombre d'éoliennes ne conduise à des rejets. "Aujourd'hui, elles ont une image positivante. Mais demain, celle-ci risque de se banaliser", prévient Olivier Van Poucke.
Les éoliennes - qui requièrent la construction de plates-formes et de chemins carrossables de desserte - participent au mouvement général de surconsommation du foncier. "60 000 hectares sont artificialisés chaque année. Nous subissons une fantastique désorganisation de l'espace. Nous sommes sur un développement qui n'est pas durable", analyse Antoine de Boismenu, directeur général de la fédération des Sociétés d'aménagement foncier et d'établissement rural (Safer).
M. de Boismenu est d'ailleurs à l'initiative d'un Manifeste pour le paysage, publié en mars 2006, qui a reçu beaucoup d'écho, notamment auprès des élus. "Ils se rendent bien compte qu'il y a un problème. Mais ils n'ont pas les armes pour résister à cette consommation outrancière de l'espace" et faire face "à cette surenchère dans les propositions d'aménagement sans lien entre elles" ainsi qu'à "l'irruption d'infrastructures hors d'échelle ou mal positionnées". La question se pose d'autant plus que la politique menée vise à implanter certaines machines même dans des régions peu ventées, comme dans le centre de la France. "Quand je vois des projets dans le Limousin, où il y a peu de vent, je me pose des questions", souligne Antoine de Boismenu.
Un dossier qui repose la problématique oubliée du paysage et conduit pour des raisons analogues à s'interroger sur l'étalement urbain, le mitage pavillonnaire, les parkings, ou les grandes surfaces. Rendez-vous en février 2007, où ces questions seront débattues lors des états généraux du paysage.
Hervé Kempf
Article paru dans l'édition du 08.06.06

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24 juin 2006 6 24 /06 /juin /2006 12:10
Construire un monde meilleur et plus équitable.
La dégradation de l’environnement est une menace réelle pour notre société. Au delà des intentions, des constats et des inquiétudes, nous pouvons tous agir dans notre vie quotidienne. Défense de l’environnement, développement durable, le Département doit jouer tout son rôle pour essayer de construire un monde meilleur et plus équitable. Le développement durable ne doit pas être un simple prétexte en vogue. Il doit être la source d’inspiration de véritables actions concrètes sur tous les sujets. Associer le développement à la durée, c’est affirmer que nous sommes capables de répondre aux besoins du présent en préservant l’avenir. C’est être défenseur et moteur du progrès tout en étant respectueux de l’Etre humain. Notre devoir est d’encourager des pratiques professionnelles et citoyennes basées sur une attitude de solidarité et de responsabilité.
Le Département possède des capacités à agir. Je souhaite les mettre en oeuvre en prenant quelques exemples parmi d’autres…
Transports. Le Département a rappelé à la Région (dont c’est la compétence) notre volonté de voir aboutir un véritable projet de transports collectifs cadencés et réguliers. Du nord au sud et d’est en ouest, il doit être une réelle alternative. C’est une exigence qui concerne tous les drômois. Le Département lui-même organisateur de transports (scolaires et collectifs) avec 40 lignes régulières doit montrer l’exemple. Le débat public national qui s’ouvrira bientôt sur les transports dans la vallée du Rhône sera l’occasion de rappeler nos objectifs.
Agriculture. La Drôme est le 1er Département français en agriculture biologique. Circuits courts de commercialisation, traçabilité, industrie agroalimentaire, labels, AOC, soutiens aux filières, agriculture de qualité… Il faut développer encore plus ce secteur.
Économie. La zone de Rovaltain (située entre Romans et Valence) a été identifiée par le Conseil régional Rhône-Alpes comme LA ZONE de développement durable de notre Région. La forêt drômoise, aujourd’hui exploitée à 30% de sa capacité, est un formidable potentiel de développement.
Logement. Nous voulons renforcer notre soutien aux énergies alternatives propres comme le solaire pour le chauffage individuel et collectif, le bois…
Nous voulons que développement durable et la haute qualité environnementale soient mieux pris en compte dans les marchés publics, pour tous les bâtiments que nous construisons ou ceux auxquels nous apportons un soutien financier.
Espaces Naturels Sensibles. Le Conseil général mène une politique active pour le plateau du Vercors, la forêt de Saoû, le Jardin du Roy, le marais des Bouligons (et bien d’autres…). Ils sont à la fois des espaces à faire vivre et à protéger.
Mais il y a beaucoup d’autres sujets. Nous devons contribuer à l’élaboration d’un schéma départemental éolien; maîtriser la ressource en eau, progresser dans la gestion des déchets; mener des actions de sensibilisation des citoyens et en particulier des collégiens; être plus attentifs au caractère éco-responsable des produits achetés par le Département.
Le développement durable est à la fois un état d’esprit et un objectif politique. Il demande mobilisation et moyens. Le Département s’est engagé dans cette voie.

Recevez mes sentiments dévoués.
Didier Guillaume
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