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Texte libre

 
          
 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Association : VENTS LIBRES SUR NOS COLLINES.
Activité : Défense de l'environnement
No de parution : 20050048
Département (Région) : 26 - Drôme (RHONE-ALPES)
Courriel : ventsdescollines@laposte.net
  Date de la déclaration : 7 novembre 2005.
 Pour ceux qui veulent en savoir plus

sur Espeluche:

http://www.genea26provence.com/droite133.html

 

Photo Vue du ciel!!:

http://city.zorgloob.com/?ville=9478&lib=ESPELUCHE

Météo du coin

Prévisions:

http://www.tv5.org/TV5Site/meteo/meteo-ville-76-537.htm

 

 

 

 

 

 

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18 août 2013 7 18 /08 /août /2013 10:18

 

       Chaque année, c’est la même histoire. Vers la mi-août, il faut “préparer ses mouchoirs”. Chaque année, l’allergie à l’ambroisie -qui concerne 10 à 15 % de la population de Rhône-Alpes- atteint son seuil maximal. C’est en effet à ce moment-là que la fleur du mal libère ses pollens. Au réseau national de surveillance aérologique (RNSA), on prévoit « dès ce week-end et surtout en milieu de semaine prochaine » des seuils plus ou moins importants. En Drôme où un état des lieux avait été dressé en 2006, on sait que les zones les plus concernées sont celles des plaines de grande culture, avec des parcelles ayant porté des cultures récoltées en début d’été (chaumes de céréales, pois, ail, colza). Les zones de montagne, en revanche, sont peu infestées.

       En Rhône-Alpes, l’ambroisie infesterait 40 000 ha et progresserait chaque année de 800 ha. Soit à peu près l’équivalent des hectares infestés en Drôme. Outre les champs de grande culture, le domaine privé et le domaine urbain, les lits des rivières sont fortement infestés. Et plus particulièrement, le lit de la rivière Drôme (à la Réserve des Ramières à Allex et à Montélimar, on recourt à des moutons pour limiter l’invasion). Or, la crue de fin de printemps, puis les fortes pluies ponctuelles, ont procédé à un vrai “nettoyage” du lit. On trouve donc cette année, beaucoup moins d’ambroisie dans le lit de la rivière.

      « Désintérêt massif des maires » selon “Stop ambroisie”. Le département de la Drôme a été le premier à adopter dès 2001 un arrêté préfectoral ordonnant la destruction de la plante, à la fois aux collectivités, aux agriculteurs et aux privés. En 2010, un plan de lutte a amplifié le dispositif, établi en lien avec l’Agence régionale de santé, et basé sur la mise en place de référents communaux (200 en Drôme). Ceux-ci repèrent les zones infestées, et sur la base du cadastre, se livrent à une recherche des propriétaires des champs. Ces derniers sont prévenus par courrier et relance de la nécessité d’arracher ou de broyer la plante avant la floraison. Si cela n’est pas fait, le référent prépare une procédure de PV, ordonnée par la commune. En 2011, l’Ardèche a adopté le même plan et 55 % des communes ont nommé un ou deux référents. Ces derniers sont formés par l’agence régionale de santé pour identifier la plante et peuvent faire remonter des informations locales aux services de l’état ou du Département, via une adresse mail spécifique.

       L’association “stop ambroisie” qui, la première, a alerté sur la nécessité d’une lutte énergique, et pas seulement d’une simple information, reste critique. Elle dénonce sur son site, “le désintérêt massif des maires”, qui, de fait, répugnent à verbaliser leurs concitoyens. L’espoir réside désormais dans un projet de loi, déposé par un groupe de parlementaires. Si celui-ci était adopté, il rendrait la lutte obligatoire et permanente et offrirait les outils juridiques nécessaires.

 

Source : Le Dauphiné Libéré du 18/08/2013

 

 

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