- « Pour des raisons inconnues, le feu a pris au sommet de l’éolienne », a déclaré dans un communiqué la police néerlandaise dans la ville d’Ooltgensplaat. Les deux jeunes mécaniciens vérifiaient les éoliennes, après une forte tempête lorsque le feu a éclaté.
- « J’ai vu deux mécaniciens qui étaient assis sur le bout de la turbine, quand, soudain, il y eut une épaisse fumée noire. La turbine a commencé tourner, les mécaniciens se sont mis à crier, alors que les deux parties de l’éolienne fléchissaient », a expliqué Cornelis Moss Elman à la chaîne de télévision RTV Hollande.
- « Il y avait beaucoup de panique, personne ne savait comment résoudre la situation », a-t-il dit. Immédiatement après que ce sinistre se soit produit, les services d’incendie sont arrivés. Mais parce que le feu avait eu lieu dans la partie supérieure de l’éolienne, il n’y avait plus grand’chose à faire. C’est pourquoi les premiers pompiers n’ont pu accéder au sommet de l’éolienne, que mardi soir à l’aide d’une grande grue.
- « C’est là qu’ils ont trouvé les restes des personnes disparues », a décrit la police dans un communiqué de presse.
Les deux jeunes mécaniciens qui travaillaient dans l’entreprise, faisaient partie d’une équipe de la société Bettink. Les deux hommes étaient à peine âgés de 19 et 21 ans. Les autorités néerlandaises étudient actuellement la cause de l’accident à l’usine, pour ce modèle Vestas V66 -1,75 MW. Même si la turbine n’est plus sous la responsabilité de Vestas, le fabricant danois d’éoliennes a offert d’apporter son concours à l’enquête.
Pour l’information du lecteur, les nacelles d’éolienne contiennent de 500 à 600 litres d’huile. Ce dramatique accident, nous démontre une fois de plus, que les éoliennes font courir des risques graves, et les écologistes feront tout pour prétendre que c’est un accident isolé.
Jacques d’Éville
Source : www.lepeuple.be